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La police allemande a procédé à des séries d’arrestation de  25 personnes, ce mercredi 7 décembre 2022. Soupçonnées d’appartenir au groupe complotiste des Citoyens du Reich, une mouvance d’extrême droite refusant de reconnaître le gouvernement fédéral depuis plusieurs temps, elles projetaient des attaques armées, notamment contre le parlement allemand. 3 000 policiers ont été mobilisés pour mener ce vaste coup de filet.

Une vaste opération de la police allemande au sein de groupuscules d’extrême droite et complotistes a conduit ce mercredi 7 décembre 2022 dans la matinée au démantèlement d’une cellule projetant des attaques armées. Elles sont notamment soupçonnées « d’avoir fait des préparatifs concrets pour pénétrer violemment dans le Bundestag allemand », la chambre des députés à Berlin, « avec un petit groupe armé », ont déclaré les procureurs dans un communiqué.

Outre les interpellations, 27 autres personnes sont visées par l’enquête et soupçonnées d’appartenance à la cellule criminelle, selon le parquet. Une arrestation a également eu lieu en Autriche, et une en Italie.

Fondé au plus tard fin 2021, le groupuscule avait pour objectif de venir à bout de l’ordre étatique existant en Allemagne et de le remplacer par une forme d’État propre, un projet ne pouvant être réalisé  que par l’utilisation de moyens militaires et de la violence contre les représentants de l’État, selon le communiqué du parquet de Karlsruhe, en charge des affaires concernant la sécurité de l’État.

Elles sont notamment soupçonnées d’avoir fait des préparatifs concrets pour pénétrer violemment dans le Bundestag allemand avec un petit groupe armé, ont déclaré les procureurs dans un communiqué. En 2016, un policier bavarois a été tué par l’un des membres de cette mouvance.

Une tentative de prise de contact avec la Russie

Ils sont fermement convaincus que l’Allemagne est actuellement dirigée par des membres d’un soi-disant État profond  et que l’intervention imminente de l’Alliance, une société secrète techniquement supérieure regroupant des gouvernements, des services de renseignement et des militaires de différents pays, dont la Fédération de Russie et les États-Unis d’Amérique, amènera la libération .

Des contacts avaient d’ailleurs été pris par l’un des animateurs de la cellule avec des représentants de la Fédération de Russie en Allemagne. D’après les investigations menées jusqu’à présent, rien n’indique toutefois que ces interlocuteurs aient réagi positivement à la demande. L’ambassade de Russie à Berlin a réagi ce mercredi matin, affirmant n’avoir aucun lien avec des organisations « terroristes » ou « illégales » en Allemagne.

De son côté, le Kremlin a nié tout lien avec les membres de ce groupuscule d’extrême droite. C’est un problème interne à la République fédérale d’Allemagne, ils constatent eux-mêmes qu’aucune ingérence de la Russie ne peut être évoquée ici, a réagi le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

Dans son projet d’éliminer l’ordre démocratique, ce réseau était conscient qu’il y aura aussi des morts, une étape intermédiaire jugée nécessaire  pour atteindre le  changement de système.

La justice dit avoir identifié une organisation très structurée et hiérarchisée composée d’un organe central  et d’un  bras militaire  chargé de l’achat d’équipements de l’entraînement aux armes du recrutement, mais aussi de commissions Justice ,  Affaires étrangères ou Santé .(ouest-france.fr)