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La République du  Niger, pays partenaire privilégié de la France   dans le Sahel en proie à la violence jihadiste dans plusieurs parties de son territoire, était dirigé par le président démocratiquement élu Mohamed Bazoum, au pouvoir depuis avril 2021.

Dans la soirée de ce  mercredi 26 juillet, les militaires ont affirmé avoir renversé le régime du président nigérien Mohamed Bazoum, dans une déclaration lue par l’un d’entre eux à la télévision nationale à Niamey, au nom d’un Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP).
« Nous, forces de défense et de sécurité, réunis au sein du CNSP, avons décidé de mettre fin au régime que vous connaissez », celui du président Bazoum, a déclaré le colonel-major Amadou Abdramane, entouré de neuf autres militaires en tenue. Mohamed Bazoum était confronté à une tentative de prise de pouvoir par la force et retenu dans sa résidence depuis mercredi matin.

« Toutes les institutions » sont suspendues, ont également indiqué les militaires. Les frontières du Niger sont désormais fermées et un couvre-feu est instauré « jusqu’à nouvel ordre ».

Condamnation de Washington

« Cela fait suite à la dégradation continue de la situation sécuritaire, la mauvaise gouvernance économique et sociale », a-t-il ajouté. Il a affirmé « l’attachement » du CNSP au « respect de tous les engagements souscrits par le Niger », rassurant également « la communauté nationale et internationale par rapport au respect de l’intégrité physique et morale des autorités déchues conformément aux principes des droits humains ».