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Le paludisme, qui ne connait pas ce fléau qui sévit dans le monde de par sa dangerosité ? Cette maladie est la plus grande cause de mortalité infantile en Afrique notamment surtout en République de Guinée. À elle seule, elle ralentit tout le système sanitaire d’un pays car elle menace la santé, l’économie et le bien-être de tous ! Le paludisme, c’est plus de 219 millions de cas estimés en 2017, et environ 435 000 décès estimé la même année. 92% de décès dus au paludisme ont été enregistrés en Afrique en 2017, selon la Banque Mondiale, la maladie ferait perdre 12 milliards de dollars par an au PIB africain.

En effet, le paludisme est endémique dans toute la Guinée. Le pays fait partie des 17 pays où la charge du paludisme est la plus lourde au monde (2,1 % de l’ensemble des cas de paludisme et décès dus à cette maladie dans le monde et 1,6 % des cas de décès dans le monde en 2020). La Guinée représente 3,6 % des cas de paludisme en Afrique de l’Ouest. 



Le pays a énormément progressé dans le contrôle et la prévention du paludisme, réduisant considérablement la prévalence du paludisme chez les enfants de moins de cinq ans, l’incidence annuelle du paludisme et les décès de patients hospitalisés. Entre 2017 et 2020, le nombre de cas de paludisme a connu une diminution de 9,7 %, passant de 354 à 320 pour 1 000 habitants à risque, bien que le nombre de décès ait augmenté de 1,6 %, passant de 0,77 à 0,78 pour 1 000 habitants à risque.


Le paludisme est endémique dans deux régions de Guinée (MICS 2016) : une zone de transmission modérée qui couvre cinq régions du pays et 63 % de la population générale, et une zone de faible transmission qui couvre trois régions, dont la capitale Conakry et 37 % de la population.

Le principal vecteur du paludisme est l’Anopheles gambilles sensu lato, présent dans tout le pays. Sa densité atteint son pic à la saison des pluies, de juin à octobre. L’espèce de parasites dominante est le Plasmodium falciparum, à 96,5 %. P. malariae et P. ovale représentent respectivement 3,3 % et 0,13 %.



Entre 2017 et 2019, le pourcentage d’infections palustres chez les enfants de moins de cinq ans et les femmes enceintes s’élevait respectivement à 37,3 % et à 3,9 %.  Selon les données de routine du PNLP, en comparaison avec la morbidité mondiale due au paludisme. Selon l’enquête démographique et de santé de 2018, 30 % des enfants de moins de cinq ans présentent un retard de croissance et 9 % souffrent de malnutrition aiguë, tandis que 46 % des femmes en âge de procréer sont anémiques.



En outre, les personnes qui ont difficilement accès aux services de santé constituent des groupes à risque élevé en matière de paludisme. Il s’agit notamment des populations itinérantes et des personnes qui vivent dans des zones reculées comme le district  Kataco ou très éloignées des établissements de soins de santé. Parmi ces groupes, citons les populations vivant dans les zones minières de Kankan et de Faranah, ainsi que les communautés qui vivent autour des zones côtières Boké, Boffa…


 

Face à ces amers constats, la volonté d’éliminer définitivement le paludisme et la lutte contre cette maladie sont devenues plus ardentes au cours de ces dix dernières années. Le Leo Club Coyah Sarinka en partenariat avec le  Programme National de Lutte contre le Paludisme (PNLP) de la Guinée,  ont de ce fait lancé la campagne « Zéro paludisme à Kataco ».

Afin d’atteindre toutes les couches sociales de  la sous-préfecture de Kamsar plus précisément le district Kataco, notamment les plus vulnérables, le programme « Zéro paludisme à Kataco  » a été pensé et mis en œuvre. Les membres du Léo  agissent au sein des ménages, écoles, télévision et fora communautaire  grâce à des activités de sensibilisation visant à améliorer l’appropriation et le changement de comportement des citoyens  au niveau communautaire. Ils ont pour mission d’initier et de pérenniser des actions visant à la participation responsable des populations dans la lutte contre le paludisme notamment à travers des activités de dépistage, salubrité, hygiène ,prise en charge des personnes positives au palu . Cette campagne a participé aux excellents résultats à Kataco, 200 personnes dépister et  sensibilisées dont 169 personnes  cas positives .Une prise en charge a été faite pour les citoyens positifs au paludisme.

Au vu de ces résultats positifs du projet pilote, ce samedi 21 janvier 2023 Le Leo Club Coyah Sarinka pour en finir avec le paludisme à Kataco se sont inspirés de cette première  campagne pour lancer plusieurs programmes pour lutter contre le paludisme.

Ces programmes sont :

  1. L’assainissement
  2. distribution des moustiquaires
  3. sensibilisation porte à porte
  4. dépistage et
  5.  la prise en charge

Selon Monsieur Amadou GUEYE  Président de Léo Club Coyah Sarinka : dans son discours prononcé à l’occasion de cette journée « Zéro Paludisme à Katako », exhorte les citoyens de Katako à unir ses efforts pour parvenir à être un district sans paludisme.

A rappelé que le paludisme ne respecte pas la situation pandémique due au COVID-19 si vous avez de rhume, la fièvre, des maux de tête ou un malaise quelconque, ne restez pas à la maison, allez au centre de santé le plus proche pour un diagnostic et un traitement supplémentairement .

Selon le Président de la région 16 LEO : Je suis Leo Mamadou Saliou Bah président de la siège bureau,le paludisme est une maladie qui se transmet à travers un moustique appelé anophèle, les causes sont : les l’insalubrité de l’environ(milieu de vie) , la présence des flaque d’eau et des ordures décomposable. Pour se protéger il faut utiliser les moustiquaires, faire l’hygiène de l’environnement. A déclaré le Président de la région 16 LEO 

A rappelé que de nombreuses organisations de la société civile et sanitaire mettent en commun leurs ressources  afin d’alléger la charge mondiale du paludisme en mettant en oeurvre des projets de chimioprévention du paludisme saisonnier (CPS).

Par Assiatou BAH pour www.g24news.info

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