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Un tribunal libyen a décidé, dimanche, de réintégrer définitivement Seif Al-Islam fils de l’ancien dirigeant libyen Mouammar Kadhafi dans la course à l’élection présidentielle, rejetant l’appel de la Commission électorale visant à l’exclure de la liste des candidats, selon les médias locaux.

La chaîne de télévision privée « Libya Al-Ahrar » a rapporté que le tribunal de la ville de Sebha (sud) a rejeté l’appel de la Haute commission électorale nationale contre le recours de Seif al-Islam, et a définitivement statué en faveur de sa réintégration à la prochaine élection présidentielle.

Jusqu’à 17h42 GMT, aucun communiqué officiel n’a été publié concernant la question de la candidature de Seif al-Islam.

Le même tribunal avait décidé, jeudi, la réintégration de Seif al-Islam, 49 ans, dans la course à la présidentielle prévue le 24 décembre, après son recours contre son exclusion décidée par la commission électorale.

La candidature de Seif al-Islam se heurte à un rejet officiel et populaire en Libye. Condamné à mort par la justice libyenne en 2015 pour crimes de guerre, il est également poursuivi par la Cour pénale internationale pour crimes contre l’humanité, pour avoir tenté de réprimer les manifestations contre le régime de son père.

Avec cette candidature, Seif al-Islam revient sur la scène politique de son pays plus de 10 ans après l’assassinat de son père, Mouammar Kadhafi, par des manifestants lors des protestations qui ont renversé son régime en 2011.

Le 24 novembre, la Commission électorale a annoncé une liste préliminaire de 73 candidats à la présidence, dont le général à la retraite Khalifa Haftar, ainsi qu’une autre liste comprenant 25 personnes exclues, dont Seif al-Islam Kadhafi.

Mardi, le tribunal de première instance de la ville de Zawiya  a décidé d’accepter un recours introduit contre Haftar et de l’exclure de la liste des candidats. Le président de la commission électorale, Imad Al-Sayeh, a annoncé, dimanche, que la commission avait fait appel de tous les recours introduits contre ses décisions auprès des tribunaux de première instance, concernant les candidats aux élections présidentielles.