The DIVI future theme ?

Si l’on reconnaît que les femmes sont égales aux hommes, alors elles doivent bénéficier des mêmes droits, privilèges  et des mêmes opportunités pour se hisser à tous les sommets de la société guinéenne. La situation de la mère de famille  est telle qu’il est difficile pour elle de jouir de ses droits légitimes dans les domaines économique,  politico-social. Le premier combat des femmes consiste donc à faire reconnaître leurs capacités, leurs compétences et leur savoir-faire pour l’accession à des postes de responsabilité dans les divers secteurs d’activités en République de Guinée.

Loin de la capitale guinéenne, nous avons tenus une interview pour mettre la lumière sur l’expérience de Mme DOUMBOUYA  l’une des femmes entrepreneures qui fait bouger le secteur agricole en République de Guinée  dont le succès est digne de partage.
Cette interview a pour objectif   de décrire le chemin d’une des femmes guinéennes  à disposer d’une entreprise mini-industrielle agro-alimentaire. L’analyse du parcours de cette femme entrepreneure utilisées pour pérenniser son business  est au cœur de cette interview.

Elle transforme les produits locaux pour approvisionner les familles et les institutions en diverses denrées alimentaires.

NOUMOULA-AGRO est une entreprise appelée à grandir un jour pour être en concurrence avec les grandes entreprises africaines, a besoin d’un accompagnement financier et matériel des bailleurs de fonds, pour satisfaire la demande du marché national et international.

Pourquoi avoir choisi de créer votre entreprise ?

Je suis Mme Doumbouya  Fatoumata Sira Doumbouya  Trésorière Préfectorale de la Chambre du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat de Mamou, Monitrice en transformation des produits agricoles au sein du Centre d’Autonomisation des Femmes (CAF MAMOU), Vice-Présidente de la FÉDÉRATION DES ASSOCIATION ET AMIS POUR LE DÉVELOPPEMENT DE MAMOU.

Présidente Directrice Générale de  l’entreprise NOUMOULAAGRO qui évolue dans l’agriculture et la transformation des produits agricoles. J’ai créé mon entreprise c’est pour aider ma communauté et être autonome.

Qu’est-ce qui vous a incité à faire le premier pas vers le secteur agricole?

Ce qui m’a incité pour la première fois  à  faire un  pas vers le secteur agricole dans mon quotidien  je faisais des pépinières de différentes plantes (orange, mangue, corassole, Mélina, moringa…) pour revendre. Sous peu de temps j’ai cultivé du gingembre à côté le résultat était impressionnant, ainsi j’ai décidé de me consacrer au fond dans l’agriculture.

Avez-vous senti qu’il était plus difficile de vous lancer dans l’agro-industrie étant une femme ?

En tant que femme battante que je suis, je n’ai jamais senti que l’entrepreneuriat est difficile, je me disais toujours dans la vie rien n’est difficile pour atteindre le sommet de la réussite  

Comment avez-vous géré vos rôles de mère, femme et cheffe d’entreprise ?

Grâce à Dieu le tout puissant j’ai puis gérer mon entreprise et assurer le rôle d’une bonne mère de famille, grâce à la bonne compréhension de mon très cher et admirable mari, mon courage et ma détermination  pour atteindre mes objectifs.    

Quels sont les conseils que vous donneriez aux femmes qui veulent entreprendre dans le secteur agricole ?

Mon seul conseil a mes très chers consœurs  c’est de leurs  dires que l’agriculture  est un secteur d’avenir pour le développement de notre nation, il y a  rien de miraculeux il s’agit juste de commencer.

Quelles inquiétudes avez-vous pu ressentir lors du démarrage de votre rêve dans l’agriculture?

Les inquiétudes au début c’était comment avoir une possibilité de cultiver en session et contre session, avoir des solutions d’utilisation des engrais bio à 75% et avoir un rendement attendu.

Vous vous êtes investie dans de nombreuses associations ou groupement agricole, pourquoi ce choix ?

Je me suis investie dans de nombreuses associations, groupements agricoles pour partager mon expérience entrepreneuriale avec ma communauté.

Parlez-nous de votre voyage au Maroc

J’ai participée au 2ème Congrès organisationnel de l’Union des ingénieurs agronomes africains  le  but de cette rencontre, c’est de contribuer à la mise en place d’une plateforme commune de réflexion, d’échange d’expérience, et de dialogue entre les Agronomes du continent afin de participer activement à la transition des systèmes de production agricole en Afrique comme dans les politiques publiques ; l’ordre du jour de ce 2ème Congrès organisationnel de l’Union des ingénieurs agronomes africains porte l’adoption du statut de l’Union et l’identification de ses structures.

Sa nous permettras  de poursuivre et évaluer  la capacité des pays Africains  à gérer ce secteur qui  aura des retombés énormes sur leur macroéconomique et leurs perspectives de croissance et par conséquent leur capacité à faire face aux défis de la sécurité alimentaire tenant compte des changements climatiques et de la croissance démographique.

Selon Yacoubi-Soussane : Le défi croisé de la sécurité alimentaire et du changement climatique, impose une révision globale des rapports aux ressources dans le souci de prévoir et de mettre en œuvre les transitions adéquates. Parallèlement, il a noté que l’AIAM, créée en 1985, se veut une plateforme de réflexion, de promotion et de partage d’expertise entre les ingénieurs agronomes marocains. Sur le plan international, l’Association est membre actif au sein de l’Union des Ingénieurs Agronomes Arabes et y occupe simultanément les postes de Secrétaire général adjoint et membre du bureau exécutif. A cet égard, elle a abrité, au Maroc, deux congrès de l’Union des Ingénieurs Agronomes Arabes, en 2011 et 2014, sous le haut patronage de Sa Majesté le Roi, ainsi que deux réunions du Bureau exécutif de cette Union en 2015 et 2016.

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Amadou KEITA +224 610 31 25 31