The DIVI future theme ?

Renversé du pouvoir le 5 septembre 2021 dans la junte militaire, l’ancien président Alpha Condé poursuit sa convalescence à Istanbul dans la capitale Turquie. Selon  Jeune Afrique l’ex-Président Alpha Condé a séjourné dans une suite de Conrad Hilton, avant d’occuper une ‘’villa mise à sa disposition par des amis turcs avec la bénédiction du président Erdogan qui l’a placé sous discrète protection policière’’.

D’après JA, l’ex-président de la République, passe ses journées à lire, à peaufiner son bilan et à s’entretenir au téléphone avec des amis.

Le magazine rapporte qu’Alpha Condé reconnait avoir commis trois erreurs durant sa présidence. Toujours selon nos confrères de JA :

La première est de s’être toujours comporté en président de la FEANF, célèbre syndicat étudiant des années 1960 et 1970, plus qu’en chef d’État. Une attitude « cash », dont la désinvolture apparente a froissé certains de ses pairs.

La deuxième est d’avoir brusquement changé, quelques mois avant le putsch, ses numéros de téléphones portables auxquels une bonne moitié des guinéens avaient ni par avoir accès. Cela l’a coupé de précieuses sources d’information qui, il en est persuadé, l’auraient averti de ce qui se tramait contre lui’’, écrit le journal qui précise que ‘’conscient de cette lacune, le chef d’antenne de la DGSE (Direction générale de la sécurité extérieure) à l’ambassade de France à Conakry lui avait conseillé de rapatrier à la présidence les services de la Direction générale du renseignement intérieur et de la placer sous son autorité directe’’.

Alpha Condé regrette, a posteriori, de n’avoir pas écouté ce responsable des services de renseignements français.

La troisième erreur est de ne s’être jamais réellement préoccupé de sa propre sécurité, nous apprend Jeune Afrique. Alpha Condé croyait comme fer que l’armée guinéenne républicaine et débarrassée de ses démons putschistes. Il jugeait ‘’impossible l’hypothèse d’un coup d’État en Guinée.

Quant au colonel Mamadi Doumbouya, l’ancien président laisse entendre que ‘’ce n’est pas lui qui l’a nommé à la tête des Forces spéciales, une unité d’élite censée être déployée à la frontière avec le Mali pour protéger la Guinée des infiltrations d’éléments jihadistes, mais qui, en réalité, n’a jamais quitté son cantonnement de Kaleya, à 130 kilomètres de Conakry’.

Le  curriculum vitæ de Doumbouya ne m’a jamais été soumis ; si j’avais su que c’était un ancien légionnaire français, je ne l’aurais jamais choisi , a-t-il confié récemment à un visiteur dont les propos ont été rapportés par nos confrères de Jeune Afrique.

Amadou KEITA pour www.g24news.info

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