The DIVI future theme ?

Le Premier ministre fraîchement réélu à la tête d’Israël, Benjamin Netanyahou, a présenté ce jeudi 29 décembre sa nouvelle coalition gouvernementale à la Knesset, après deux mois de négociations. Composée de six partis, l’extrême droite et les ultraorthodoxes y sont surreprésentés, et les femmes écartées. Il s’exprime déjà pour une colonisation renforcée en Cisjordanie.

Ce gouvernement sera « stable » et ira « au bout de son mandat », a promis l’homme politique de 73 ans, de retour sur son trône après une série de déconvenues politiques et de démêlés judiciaires – il a été inculpé pour corruption dans diverses affaires – l’éloignant du pouvoir entre juin 2021 et décembre 2022. « Bibi », qui ai déjà été Premier ministre de 1996 à 1999 puis de 2009 à 2021, entame donc son troisième règne à la tête du gouvernement.

Le roi BiBi fait son retour sur le trône.il a prêté serment jeudi après-midi à titre de Premier ministre d’Israël, quelques minutes après le vote de 63 députés sur les 120 du Parlement.

Les parlementaires ont validé la formation de son gouvernement qui intègre son parti, le Likoud (droite), deux formations ultra-orthodoxes et trois d’extrême droite.

Le « roi Bibi », surnom que lui donnent ses partisans, entame son troisième règne à la tête du gouvernement. Il avait été Premier ministre de 1996 à 1999, puis de 2009 à 2021. Voix rauque, chevelure argentée et charisme affiché, Benjamin Netanyahu divise toutefois le pays. Ses admirateurs voient en lui l’incarnation du nouveau « Roi d’Israël » pour sa défense arc-boutée du pays face à l’ennemi, notamment l’Iran perçu comme le nouvel « Amalek », l’ennemi mortel des Hébreux dans la Bible.

Quant à ses opposants, ils considèrent Benjamin Netanyahu, inculpé pour corruption dans plusieurs affaires, comme un « Crime minister » et non un « Prime minister », et souhaitent son retrait de la vie politique. Mais il ne se retirera pas, affirme Aviv Bushinsky, ancien porte-parole de Netanyahu et fin connaisseur du Likoud, son parti de droite.

Trois formations d’extrême droite dans son gouvernement

« Il fera tout ce qui est possible pour former une coalition, même les choses les plus folles », disait récemment Aviv Bushinsky à l’AFP. « Il pense avoir reçu une mission de Dieu pour sauver le pays ». Dans un pays politiquement fragmenté, Netanyahu est habitué à louvoyer, à rallier des partis de différentes tendances, afin de se maintenir au pouvoir.