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Le chef d’Al-Qaeda, l’Egyptien Ayman al-Zawahiri, a été tué dans la nuit de samedi à dimanche en Afghanistan par une frappe de drone américain, a annoncé le Président des USA.

Le président américain a annoncé à la télévision que, sur ses ordres, une frappe aérienne avait tuée l’émir d’Al-Qaïda, Ayman al-Zawahiri. Il était l’un des terroristes les plus recherchés au monde.

« Justice a été rendue et ce dirigeant terroriste n’est plus. » C’est par ces mots que le président américain, Joe Biden , s’est exprimé devant la nation américaine lundi en annonçant la mort du chef d’Al-Qaïda , l’émir Ayman al-Zawahiri. Selon l’AFP, les États-Unis ont mené une frappe de drone sur Kaboul, samedi dernier, qui ont conduit à la mort de celui qui figurait parmi les personnalités les plus recherchées dans le monde. Sur ses « ordres », une attaque de drone à l’aide de deux missiles Hellfire, et sans aucune présence militaire américaine au sol, a permis de toucher le dirigeant « terroriste ».

Les États-Unis se sont félicités de leur capacité « d’identifier et de localiser même les terroristes les plus recherchés au monde et de prendre des mesures afin de les éliminer ». Repéré « à de multiples reprises et pour de longues durées » sur un balcon, Ayman al-Zawahiri a finalement été touché mortellement. Une information qui intervient alors que pendant le week-end, le ministre afghan de l’Intérieur avait démenti le fait qu’une frappe de drone ait été lancée sur Kaboul. Il avait seulement été indiqué qu’une roquette avait touché « une maison vide » de la capitale.

Plusieurs années de repérage

Cependant, les talibans avaient avoué de leur côté qu’une « attaque aérienne » attribuée à « un drone américain » avait bien eu lieu à Kaboul pendant le week-end. Malade du Covid-19, Joe Biden a tenu cette courte intervention depuis la Maison-Blanche pour annoncer la nouvelle, soulignant que la mort du dirigeant d’Al-Qaïda allait permettre aux familles de victimes tuées le 11 septembre 2001 dans les tours jumelles du World Trade Center, à New York, et au siège du Pentagone près de Washington, « de tourner la page ». Introuvable depuis plus de dix ans, Ayman al-Zawahiri était considéré comme l’un des cerveaux des attentats du 11-Septembre et les États-Unis avaient même promis 25 millions de dollars à quiconque donnerait des renseignements pour le retrouver.


Ayman al-Zawahiri avait pris la tête de la nébuleuse jihadiste en 2011, après la mort d’Oussama ben Laden, lorsqu’il avait été tué par un commando américain au Pakistan. Selon les éléments communiqués par la Maison-Blanche par la suite, cette attaque est le résultat d’années de traque, de mois de repérage. « Nous avons identifié Zawahiri à de nombreuses reprises, et pour de longs moments, sur son balcon, là où il a finalement été abattu », a confirmé un haut responsable américain.

Si dans un communiqué, les islamistes afghans ont accusé les États-Unis d’avoir dérogé aux accords de Doha de 2020 avec les talibans, où ceux-ci s’étaient engagés à ne pas accueillir Al-Qaïda sur leur sol, les Américains ont estimé que la présence d’Ayman al-Zawahiri à Kaboul constituait une « violation claire » de ces accords. Dans la foulée, l’Arabie saoudite s’est félicitée mardi de « la mort du chef terroriste d’Al-Qaïda Ayman al-Zawahiri », selon son ministère. Ajoutant qu’il était l’« un des leaders du terrorisme qui a dirigé la planification et l’exécution d’odieuses opérations terroristes aux États-Unis, en Arabie saoudite et dans plusieurs autres pays du monde ». Alors qu’Al-Qaïda avait déjà perdu son numéro 2, Abdullah Ahmed Abdullah, tué en août 2020 dans les rues de Téhéran par des agents israéliens lors d’une mission secrète commanditée par Washington, la question de sa succession se pose