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L’agence France presse, citant des sources sécuritaires et médicales a révélé que 16 soldats maliens ont été tués mercredi lors d’une attaque dans le centre du pays.

L’armée malienne avait annoncé auparavant que 5 soldats ont été tués lors de cette attaque, mais des sources médicales ont confirmé la mort de 16 militaires en plus de 10 autres blessés lors de cette attaque complexe à l’EEI  (engin explosif improvisé) contre ses troupes en fin de matinée, dont elle ne précisait pas la localisation.

Ce bilan a été confirmé par une source au centre de santé communautaire de Bandiagara, soulignant que les 16 corps se trouvaient à la morgue de cette localité. Le 28 septembre, cinq(5) gendarmes maliens qui escortaient un convoi d’une entreprise minière avaient péri dans une attaque entre Sébabougou et Kwala, dans l’ouest du Mali.

Revendiqué par un groupe lié à Al-Qaïda

Cette attaque avait ensuite été revendiquée par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans, lié à Al-Qaïda. Le GSIM a également revendiqué une autre attaque visant un convoi d’évacuation médicale de l’armée dans le centre du pays, qui avait coûté la vie à quatre militaires maliens, ainsi qu’une embuscade le 12 septembre dans le cercle de Macina, dans la même région, dans laquelle cinq militaires avaient péri.

Depuis le déclenchement de rébellions indépendantiste et djihadiste dans le Nord en 2012, le Mali est plongé dans une tourmente multiforme qui a fait des milliers de morts, dont de nombreux civils, malgré le soutien de la communauté internationale et l’intervention de forces de l’ONU, françaises et africaines. Les violences, entremêlées à des conflits intercommunautaires, se sont propagées du nord au centre du pays, qui en est devenu le principal foyer, puis au Burkina Faso et au Niger voisins.