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Au Gabon, L’attente des résultats est toujours en cours depuis les élections générales du samedi 26 août.

Entre coupure d’Internet, absence de correspondants étrangers ou d’observateurs électoraux, le candidat à un troisième mandat Ali Bongo a organisé un scrutin à huis clos au Gabon. Mais il a aussi créé les conditions qui rendront son pays plus difficile à gouverner, selon les médias ouest-africains.

Alors que le Centre Gabonais des Elections refuse toujours de donner des indications sur l’état d’avancement du dépouillement et sur la date et l’heure prévues pour la proclamation des résultats officiels, le camp d’Albert Ondo Ossa appelle le chef de l’Etat à reconnaître sa défaite et « organiser la passation du pouvoir ».

Le président sortant, Ali Bongo Ondimba, brigue un troisième mandat face à une dizaine de candidats, dont son principal opposant Albert Ondo Ossa, son plus sérieux rival, derrière lequel s’est rangée la plus grande partie de l’opposition sous l’appellation d’Alternance 2023.

Quelque 850.000 Gabonais étaient appelés aux urnes pour les élections présidentielles, législatives et municipales.

Ces élections se sont déroulées en l’absence d’observateurs internationaux, africains comme européens et les médias étrangers se sont vu refuser leurs accréditations pour couvrir le scrutin. Le gouvernement gabonais a par ailleurs, coupé tout accès internet dès la fin de la journée de vote et instauré un couvre-feu en invoquant des risques de violences. De son côté, le parti présidentiel, le PDG, s’est félicité du bon déroulement des scrutins même s’il note toutefois des « manquements qui ne sont pas de nature à compromettre la crédibilité du vote ».