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La situation sécuritaire dans l’Est de la RDC reste tendue, malgré les nombreux accords et ententes entre le Congo-Kinshasa et ses partenaires. Des rebelles bénéficiant de l’appui de pays voisins, y compris le Rwanda, continuent de perpétrer de graves atrocités. Le gouvernement américain, préoccupé par la gravité de la situation, a exhorté le Rwanda à cesser d’apporter son soutien aux rebelles du M23.

Le gouvernement Biden s’est engagé à travailler avec les pays de la région pour mettre fin à la violence croissante dans l’Est de la RDC, selon un communiqué publié le 5 février. « Nous exhortons fermement tous les groupes armés non étatiques, y compris le M23 sanctionné par les États-Unis, à cesser les hostilités et à déposer les armes », peut-on lire dans le communiqué.

Les États-Unis ont de nouveau exhorté le Rwanda à cesser de soutenir le M23 et à retirer immédiatement les Forces armées rwandaises du territoire congolais, car leur appui au groupe armé a contribué à déstabiliser davantage l’Est de la RDC. En conclusion, les États-Unis ont souligné que le respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de chaque État est crucial. « Toute affirmation contraire est fausse », insiste le communiqué

Kinshasa ouvre la voie à des négociations secrètes avec Kigali

À la demande de Washington, mais sans trop y croire, le pouvoir de Félix Tshisekedi se dit disposé à ouvrir un canal de dialogue avec le Rwanda de Paul Kagame si ce dernier cesse toute présence militaire sur le sol congolais. Kinshasa maintient dans le même temps une rhétorique guerrière et tente de réorganiser son dispositif militaire face au M23.