Le président russe Vladimir Poutine a félicité le groupe de mercenaires Wagner et l’armée russe pour la capture de Bakhmout «l’enfer sur terre». Le porte-parole du président ukrainien a au contraire affirmé que Volodymyr Zelensky niait la chute de la ville. Le président américain Joe Biden a par ailleurs annoncé la fourniture de nouvelles armes et munitions américaines à Kiev. Wagner quittera Bakhmout le 25 mai, a annoncé son chef, Evgueni Prigogine.
Le groupe de mercenaires Wagner puis l’armée régulière russe ont affirmé samedi que la ville de l’Est était tombée entre leurs mains.
Elon Reuters, le chef du groupe paramilitaire russe Wagner Evgueni Prigojine a assuré avoir «capturé l’entièreté du territoire» de Bakhmout «comme promis». «Nous quitterons la zone de conflit le 25 mai», a-t-il ajouté, promettant de laisser la main aux forces armées du ministère russe de la Défense.
Bakhmout, «l’enfer sur terre»
Dans des témoignages recueillis par l’AFP, les soldats ukrainiens ont qualifié les combats qui dirent à Bakhmout depuis juillet 2022 «d’enfer sur terre» ou de «Verdun». La ville, détruite par ces dix terribles mois, s’est peu à peu vidée de sa population et ne comptait plus en mars que quelque 3000 civils, probablement beaucoup moins aujourd’hui. C’est non loin de Bakhmout que le journaliste de l’AFP Arman Soldin a trouvé la mort le 9 mai, lors d’un reportage.
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