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Dubaï, la ville la plus peuplée des Émirats arabes unis et un centre économique majeur du Moyen-Orient, a été désignée pour accueillir la 28e Conférence des Parties (COP28) des Nations Unies sur le changement climatique en 2023. Cependant, l’organisation non gouvernementale (ONG) Global Witness a récemment pointé du doigt les multiples accords pétroliers conclus par Dubaï cette année-là, soulevant des questions sur l’engagement réel de la ville en faveur de la lutte contre le changement climatique.

La COP28 est un événement annuel qui rassemble des représentants de près de 200 pays pour discuter des progrès réalisés dans la lutte contre le changement climatique et négocier de nouveaux accords et engagements. En tant que pays hôte, Dubaï aura une occasion unique de montrer son leadership dans ce domaine et de promouvoir des solutions durables et à faible émission de carbone.

Cependant, selon un récent rapport de Global Witness, Dubaï a conclu plusieurs accords pétroliers importants en 2023, ce qui semble contredire son engagement en faveur de la lutte contre le changement climatique. L’ONG affirme que ces accords, qui prévoient l’exploration et la production de pétrole dans plusieurs zones situées au large des côtes de Dubaï, pourraient entraîner une augmentation significative des émissions de gaz à effet de serre et aggraver la crise climatique.

Global Witness a également exprimé ses inquiétudes quant à la transparence et à la responsabilité des accords pétroliers de Dubaï. L’ONG affirme que les détails de ces accords n’ont pas été rendus publics et que les communautés locales qui pourraient être affectées par l’exploration et la production de pétrole n’ont pas été consultées de manière adéquate.

Le rapport de Global Witness a suscité des réactions mitigées à Dubaï. Certains responsables gouvernementaux ont défendu les accords pétroliers, affirmant qu’ils sont conformes aux objectifs de développement durable de la ville et qu’ils contribueront à la diversification de son économie. D’autres, cependant, ont exprimé leur préoccupation face aux allégations de l’ONG et ont appelé à une plus grande transparence et responsabilité dans le secteur pétrolier de Dubaï.

En fin de compte, il reste à voir comment Dubaï répondra aux critiques de Global Witness et comment elle équilibrera ses ambitions économiques avec ses engagements en matière de climat. En tant que pays hôte de la COP28, la ville aura une occasion unique de montrer son leadership dans la lutte contre le changement climatique, mais elle devra également veiller à ce que ses actions soient cohérentes avec ses paroles.