Selon des officiels américains, la contre-offensive devrait avoir lieu en mai
Le chef du groupe militaire privé russe , a déclaré dimanche que ses hommes, qui combattent notamment dans la ville de Bakhmout à l’Est de l’Ukraine, manquaient de munitions, et prévenu qu’une contre-offensive ukrainienne pourrait représenter « une tragédie » pour la Russie.
« Nous (Wagner) n’avons que 10-15% des munitions dont nous avons besoin », a souligné le patron du groupe paramilitaire dans une interview au correspondant de guerre pro-Kremlin Semyon Pegov.
Evgueni Prigojine, qui a rendu les hauts gradés de l’armée russe responsables de ces pénuries, a dit s’attendre à une contre-offensive ukrainienne vers la mi-mai. « Cette contre-offensive pourrait devenir une tragédie pour notre pays », a-t-il averti.
Alors que le groupe Wagner a été en première ligne dans les combats autour de la ville de Bakhmout, le chef de la milice est en conflit ouvert avec la hiérarchie militaire russe, qu’il accuse de ne pas livrer sciemment suffisamment de munitions à ses hommes. Il s’en est pris publiquement au ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, à plusieurs reprises.
Après des semaines de spéculations, L’Ukraine a affirmé vendredi que ses préparatifs en vue d’une contre-offensive touchaient à leur fin. Si les détails de l’opération sont tenus secrets afin d’assurer la réussite de celle-ci, Kiev ne fait pas mystère de son objectif : reconquérir les territoires de l’Est et du Sud du pays occupés par la Russie. Selon des officiels américains, l’attaque devrait avoir lieu en mai.
Dimanche, le gouverneur de la région russe de Briansk frontalière de l’Ukraine a annoncé qu’un bombardement ukrainien ayant visé un village russe avait fait quatre morts et deux blessés. La veille, une attaque de drones a provoqué un incendie dans un dépôt de pétrole à Sébastopol, le port d’attache de la flotte russe de la mer Noire en Crimée, selon les autorités de la péninsule annexée par la Russie.
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