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Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a demandé ce  mardi 05 Avril  l’ONU à agir « immédiatement » face aux « crimes de guerre » commis selon lui par la Fédération de la Russie dans son pays, sans quoi les Nations unies n’auraient qu’à « simplement fermer« .

Dans un discours  par vidéo retransmis en direct dans la salle du Conseil de sécurité, le Président Ukrainien  a en outre appelé à ce que la Russie soit exclue de ce Conseil, dont elle est un des cinq membres permanents, et à une réforme du système des Nations unies, afin que « le droit de veto ne signifie pas le droit de mourir« .

« Maintenant nous avons besoin de décisions du Conseil de sécurité pour la paix en Ukraine. Si vous ne savez pas comment prendre cette décision, vous pouvez faire deux choses« , a déclaré le président ukrainien.

« Soit exclure la Russie en tant qu’agresseur et à l’origine de la guerre afin qu’elle ne bloque pas les décisions relatives à sa propre agression. Puis faire tout ce que nous pouvons pour mettre en place la paix« , a exhorté Volodymyr Zelensky en présence du secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres.

Ou l’autre option est de montrer, s’il vous plaît, que nous pouvons nous réformer ou changer ‘il n’y a pas d’alternative et d’option, la prochaine option serait de vous dissoudre tous ensemble« , a encore réclamé le président ukrainien.

Le Chef d’Etat Ukrainien  a aussi fait diffuser une vidéo présentant des images très crues de personnes tuées en Ukraine, dont la violence a provoqué une réaction indignée de la présidente en exercice de cette instance.

CONDAMNATION UNANIME

La découverte de ces crimes de guerre a provoqué l’indignation des alliés occidentaux de l’Ukraine qui ont promis de nouvelles sanctions «cette semaine» contre la Russie.

«Il faut qu’il rende des comptes», a affirmé lundi le président américain Joe Biden, à propos de son homologue russe Vladimir Poutine, en répétant qu’il le considérait comme un criminel de guerre.

Le conseiller à la Sécurité nationale de la Maison-Blanche, Jake Sullivan, a indiqué de son côté que les discussions portaient notamment sur de possibles mesures en lien avec l’énergie, sujet très sensible pour les Européens, très dépendants du gaz russe. L’Allemagne a ainsi précisé lundi qu’elle ne pouvait pas se passer des livraisons de gaz russe «à court terme», par la voix de son ministre des Finances, Christian Lindner.