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𝐓𝐑𝐈𝐒𝐓𝐄 Chaque année, la Guinée  perd plus de 𝟑𝟓 𝟎𝟎𝟎 𝐡𝐞𝐜𝐭𝐚𝐫𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐟𝐨𝐫𝐞̂𝐭𝐬 selon FAO, pour ne reboiser au maximum que 𝟑 à 𝟒𝟎𝟎𝟎 𝐡𝐞𝐜𝐭𝐚𝐫𝐞𝐬 avec moins de résultat.

Notre pays la Guinée dispose au moins  𝟏 𝟏𝟔𝟓 𝐜𝐨𝐮𝐫𝐬 𝐝’𝐞𝐚𝐮𝐱, dont 𝟏𝟒 𝐛𝐚𝐬𝐢𝐧𝐬 𝐪𝐮𝐢 𝐬𝐞𝐫𝐯𝐞𝐧𝐭 𝐥𝐞𝐬 𝐩𝐚𝐲𝐬 𝐟𝐫𝐨𝐧𝐭𝐚𝐥𝐢𝐞𝐫𝐬, et plus de 𝟑 𝟏𝟕𝟔 𝐬𝐩𝐞̀𝐜𝐞𝐬 𝐯𝐞́𝐠𝐞́𝐭𝐚𝐥𝐞𝐬 𝐧𝐚𝐭𝐮𝐫𝐞𝐥𝐥𝐞𝐬, malheureusement ses ressources importantes sont en train de disparaître par l’offensive de l’activité humaine et l’inaction des autorités de la République. Nous avons tous appris à l’école que plusieurs pays prennent leurs sources d’eaux en Guinée, d’où l’appellation de «𝐂𝐡𝐚̂𝐭𝐞𝐚𝐮 𝐝’𝐄𝐚𝐮 𝐝𝐞 𝐥’𝐀𝐟𝐫𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐝𝐞 𝐥’𝐎𝐮𝐞𝐬𝐭»

Lorsqu’on nous prenons par exemple le fleuve 𝐌𝐢𝐥𝐨, qui a plusieurs affluents avant de rallier le fleuve 𝐍𝐢𝐠𝐞𝐫, prend sa source en Guinée forestière dans la préfecture de 𝐌𝐚𝐜𝐞𝐧𝐭𝐚. La forêt qui couvre cette source d’eau est complètement détruite aujourd’hui. Plus grave, elle est chaque année reboisée mais sans aucun résultat par manque de suivi. Le fleuve 𝐍𝐢𝐠𝐞𝐫 qui traverse 6 pays de la sous-région dont : la 𝐒𝐢𝐞𝐫𝐫𝐚 𝐋𝐞𝐨𝐧𝐞, la 𝐆𝐮𝐢𝐧𝐞́𝐞, le 𝐌𝐚𝐥𝐢, le 𝐍𝐢𝐠𝐞𝐫, le 𝐁𝐞𝐧𝐢𝐧 et le 𝐍𝐢𝐠𝐞𝐫𝐢𝐚  est complètement dévasté aujourd’hui par l’exploitation sauvage de ses rives et l’ensablement, comme d’ailleurs tous les fleuves de notre pays, ce qui d’ailleurs fait disparaître aujourd’hui beaucoup de nos cours d’eaux.

La situation environnementale de notre pays est de nos jours caractérisée par la dégradation continue des ressources naturelles (déforestation, érosion et dégradation des sols, pollutions et nuisances, assèchement et ensablement de cours d’eau, perte de biodiversité, urbanisation non contrôlée, exploitation minière, etc.)

Selon les constats notre pays tend vers une catastrophe écologique, Boké, Siguiri et autres sont de nos jours les zones à haute risque liée à la dégradation très poussée de l’environnement.

Pour y remédier, la protection de l’environnement doit être une priorité, multiplier les actions positives sur terrain à travers le département, appuyer les ONG sérieuses qui évoluent dans ce pays, veiller au respect strict des cahiers de charges des sociétés minières et industrielles dans la protection de l’environnement, etc. C’est en cela nous allons mieux préserver l’avenir de la génération présente et future.

Nous devons tous s’engager…

L’environnement, l’affaire de tous

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