The DIVI future theme ?

Mesdames / Messieurs !

Honorables invités !

C’est par devoir de reconnaissance, que ce beau monde devant vous est réuni ce matin dans les enceintes de l’Université Nelson MANDELA.

Selon un dicton, la reconnaissance est la plus belle fleur qui jaillit de l’âme. Sans aucun doute, cette grande mobilisation en est la preuve.

Qu’il me soit alors permis, de saisir l’opportunité qui m’est offerte, pour adresser mes sincères remerciements à l’Université Nelson MANDELA pour avoir servi de cadre de cette rencontre en ces temps si chargés d’activités pédagogiques avec la rentrée universitaire.

Que les distinguées personnalités ici, à vos rangs, grades, titres et fonctions, trouvent les mêmes marques de considération pour avoir honoré de leur présence cette importante rencontre.

L’évènement est important car il s’agit d’un homme qui a servi durant sa vie son pays natal la Guinée et au-delà, l’Afrique et le monde.

Cette Afrique bienfaisante, berceau et mère de l’humanité dont il a contribué à écrire l’histoire générale authentique.     

Je voudrais également féliciter monsieur Souleymane KEITA et son équipe, pour leur initiative d’organiser cette journée mémorielle en l’hommage au professeur Djibril Tamsir NIANE.   

L’acte posé est fort de signification. Il témoigne le fait que la jeunesse intellectuelle de Guinée endormie est en train de se réveiller afin de ne pas perdre ses repères.    

A tout seigneur, tout honneur ! Je mesure et partage la joie et le bonheur de la famille NIANE dont on a plus besoin de présenter à quelqu’un. Parce que le nom du professeur Djibril Tamsir NIANE est une véritable Carte d’Identité biométrique.  

Et comme on dit dans le Manding, une famille guerrière n’est jamais vide. Quand certains s’en vont, d’autres occupent leurs places.

En effet, ma présence à cette rencontre a plusieurs raisons. En premier lieu, il y a les liens socio-historiques que j’ai avec la famille du professeur Djibril Tamsir NIANE.

L’éminent homme dont il est question a été en partie élevé, éduqué et formé par un grand-père à moi qui s’appelait Mamady CISSE qui naquit en 1882 et mourut en 1982. Il fut le premier maître de la première Ecole Rurale de Norassoba mon village natal, situé dans le canton de Kolonkalan.

Créée le 20 décembre 1927, cette école a aujourd’hui 95 ans. En 1978 elle fut baptisée au nom d’El-hadj Mamady CISSE.

Cet enseignant chevronné de l’époque coloniale avait comme épouse, la grande-sœur de lait du professeur Djibril Tamsir NIANE du nom de Hadja Fatou NIANE.

Rentré à l’école à Conakry, voilà le jeune Djibril Tamsir NIANE qui, peu de temps après rejoint sa grande-sœur et son beau-frère à Norassoba. Il passera ici plusieurs années de scolarité.

C’est donc une grande fierté pour moi d’être passé sur les traces du professeur Djibril Tamsir NIANE dans cette Ecole Rurale de Norassoba bientôt centenaire.

Quelle belle référence pour le village et pour toute personne qui a une page de sa vie liée à l’histoire de cette Ecole, pour y avoir servi comme directeurs, enseignants, superviseurs ou élèves !

La deuxième raison, c’est l’honneur que le Forum mémoriel de Guinée m’a fait contre toute attente, en m’invitant à cette rencontre du donner et du recevoir.

La troisième raison, c’est le thème qui porte sur l’histoire générale de l’Afrique et l’apport du professeur Djibril Tamsir NIANE à la rédaction de cette grande œuvre.   

La quatrième raison, c’est le cadre de la rencontre qui est L’UNIVERSITE NELSON MANDELA. Un nom iconique que ni les menottes de la Police du régime d’apartheid, ni les ténèbres de la prison, ni la peur de la mort n’ont réussi à faire taire. Celui qui, après sa libération est devenu le meilleur Ambassadeur de la paix dans son pays, en Afrique et dans le monde.

Comme figure emblématique de la lutte anti-apartheid, son chemin de résistant est passé par Conakry en Guinée où il a croisé celui d’un grand panafricaniste, je veux nommer le Président Ahmed Sékou TOURE.  

Pour les jeunes étudiants qui ne le savent pas, Nelson MANDELA fut arrêté le 5 août 1962 en possession d’un passeport diplomatique guinéen qui lui servait de couverture. C’était la preuve du soutien de la Guinée aux mouvements indépendantistes en Afrique.

Pour les raisons évoquées ci-dessus, je ne pouvais pas rester indifférent à l’invitation de Monsieur Souleymane KEITA et de la famille NIANE que je considère comme mienne.     

En effet, cette journée est une autre occasion de rendre un hommage mérité au professeur Djibril Tamsir NIANE. Aussi à travers lui, à tous ceux qui ont contribué à apporter de la lumière sur l’histoire de l’Afrique mal connue et souvent mal interprétée.  

Écrire l’histoire d’une communauté, d’un pays, d’un continent, d’un peuple ou d’une civilisation est une chose. La diffusion, la vulgarisation et l’appropriation constituent une autre tâche non moins importante.

La démarche de l’élite politique et intellectuelle africaines pour la rédaction de l’histoire de l’Afrique engagée au milieu des années 1960 fut surtout motivée par le souci :

  • de la réaffirmation de l’identité noire ;
  • de la reconquête des valeurs perdues en l’Afrique ;
  • de la reconnaissance des vérités détournées sur l’Afrique ;
  • de la recherche des antithèses à la thèse de l’afro-pessimisme.

Dans la préface de l’histoire générale de l’Afrique de Monsieur Amadou Mahtar M’Bow, à l’époque Directeur général de l’UNESCO, il justifia cette nécessité en ces termes : […Longtemps, mythes et préjugés de toutes sortes ont caché au monde l’histoire réelle de l’Afrique. Les sociétés africaines passaient pour des sociétés qui ne pouvaient avoir d’histoire. Malgré d’importants travaux de recherches effectués dès les premières décennies du XXème siècle, des spécialistes non africains, attachés à certains postulats soutenaient que les sociétés africaines ne pouvaient faire l’objet d’études scientifiques par défaut de documents écrits…On refusait de voir en l’Africain, un créateur de cultures originales. Pire, le continent africain n’était point considéré comme une entité historique…]

Plusieurs thèses négationnistes du genre venaient confirmer le fait que les périodes sombres de l’histoire de l’Afrique [Traite négrière, colonisation] ont fait taire les historiens africains et dénié en l’Afrique toute vertu de grandeur et de gloire, au point de faire admettre aux peuples concernés eux-mêmes leur infériorité.

Écoutons à propos le discours édifiant d’un poète, historien et homme politique Britannique Thomas Babington MACAULAY à propos de l’Afrique, tenu devant le parlement britannique le 2 février 1835. Soit 50 ans avant la Conférence de Berlin de 1885 sur le partage de l’Afrique.

Il avait déclaré, citation : […J’ai voyagé à travers l’Afrique, je n’ai pas vu de mendiants ni de voleurs. J’ai vu des personnes avec des hautes valeurs morales et je pense que nous ne pouvons pas conquérir ce pays, à moins que nous ne brisions la colonne vertébrale de cette nation qui est sa spiritualité et son héritage culturel. Par conséquent, je propose que l’on remplace son ancien système éducatif et culturel. Ainsi, quand les Africains penseront que ce qui vient de l’étranger et en particulier de l’Angleterre est meilleur que ce en quoi ils croyaient, ils perdront l’estime de soi, leur culture et ils deviendront ce que nous voulons qu’ils soient, à savoir une véritable nation dominée…]

Comme conséquences néfastes de cette domination culturelle durant des siècles, de nombreux foyers de civilisations africains ont fini par s’éteindre et avec eux, les plus belles pages de leur glorieuse histoire.

De ce fait, même après les indépendances des pays africains acquises au conte goûte et au bon vouloir des colonisateurs, il faut encore du temps et beaucoup de temps, pour fermer ces parenthèses fâcheuses de l’histoire du continent.

Pour renaître de ses cendres sur le plan historique et culturel, l’Afrique ne devrait alors compter que sur elle-même. Sur ses élites intellectuelles pour relever un défi à la hauteur et à la dimension de la grandeur de son histoire bafouillée.  

Ce fut le facteur qui justifia la mobilisation des historiens à l’échelle du continent avec le concours bien entendu des Etats, des Gouvernements et de l’UNESCO, pour enfin rédiger son histoire générale même partielle.

Il est important de rappeler cette citation de l’écrivain essayiste, Joseph Konda MAMBOU qui dit : Tant que les Lions n’auront pas leurs propres historiens, l’histoire de chasse glorifiera toujours les chasseurs.

On comprend bien qu’il ne s’agit ni de lions, ni de chasseurs, mais plutôt de l’Afrique. Non pas parce qu’elle manque d’historiens, mais parce que pour longtemps, le monopole de la vérité historique a été détenu par ceux qui jettent des anathèmes sur les capacités des africains.

Nous sommes alors fiers, que l’épilogue de ce long et difficile combat fut la rédaction de l’histoire générale de l’Afrique, réalisée par un Comité scientifique international de 39 membres dont les 2/3 sont des Africains.

Parmi les membres de ce panel, un nom sonnait comme une cloche d’Église et d’École aux oreilles des Guinéens, des Sénégalais et des Maliens : DJIBRIL TAMSIR NIANE.

Une joie bien partagée qui justifie la triple appartenance historique, sociale et culturelle de celui dont chacun souhaite s’approprier.

Parmi les sous-thèmes de cette conférence, figure sa contribution remarquable à la rédaction de l’histoire générale de l’Afrique.  

Je salue la présence des historiens dans cette salle. Qu’ils sachent que ce n’est pas un professionnel de l’histoire qui a la parole. Mais plutôt un juriste criminologue. Qu’ils me pardonnent alors pour tout ce qui ne serait pas dit dans les règles de l’art.  

En effet, il y a lieu de reconnaître sans risque de se tromper, que le personnage pour la cause duquel nous sommes réunis, est l’un des meilleurs spécialistes qui ait contribué à révolutionner la manière d’écrire l’histoire particulière des peuples africains. Chercheur méthodique, il a accordé une large place aux récits oraux conservés par la tradition.

Il a su démontrer que les peuples caractérisés par la tradition d’oralité sont aussi porteurs d’une culture riche que celle des tenants de l’écriture.

Il affirme que la tradition orale ne dit pas n’importe quoi et n’importe comment. Quelle est une parole organisée, élaborée et structurée, un immense réservoir de connaissances acquises. 

Sa participation à la rédaction de l’histoire générale de l’Afrique fut un grand honneur pour toute la Guinée, pour l’Université guinéenne, pour les grands foyers d’histoires traditionnels dont il a longtemps côtoyé dans le cadre de ses recherches.

Il faut noter qu’au titre du Tome VIII de la dernière édition de l’histoire générale de l’Afrique, le professeur Djibril Tamsir NIANE est l’auteur de 4 chapitres entiers sur les 27 que contient le volume. Il s’agit :

  • Chapitre (1) consacré à l’introduction générale ;
  • Chapitre (6) consacré à l’Empire du Mali ;
  • Chapitre (25) qui porte sur les relations et les échanges entre les différentes régions africaines ;
  • Chapitre (27) consacré à la conclusion.

Dans ses notes introductives à l’histoire générale de l’Afrique au chapitre premier, le professeur Djibril Tamsir NIANE met en lumière l’unité historique de l’Afrique et sa diversité culturelle.

Il évoque les relations multiformes du continent avec d’autres partie du monde, dont notamment les Amériques et les Caraïbes que des faits de l’histoire comme la découverte de l’Amérique, la traite négrière et le commerce triangulaire confirment.

Il mentionne que l’histoire générale de l’Afrique est avant tout une histoire des idées et des civilisations, des sociétés et des institutions, fondée sur une grande diversité de sources dont la tradition orale et l’expression artistique occupe une bonne place.

Le professeur Djibril Tamsir NIANE consacre le chapitre (6) à l’Empire du Mali de sa naissance à son apogée. Il détaille l’organisation administrative et politique de l’Empire, ainsi que son mode de fonctionnement.

A ce sujet il écrit : [Chaque province était divisée en cantons constituant des entités claniques. Le gouvernement provincial était la représentation locale du gouvernement central. Chaque Roi était entouré de dignitaires et de notables dont il respectait les us et les coutumes. Le canton était constitué de communautés villageoises groupées sous l’autorité d’un chef traditionnel appelé « Dougoutigui ». Cette organisation provinciale permettait un encadrement plus facile des chefs locaux. Ce qui assura longtemps à l’Empire du Mali une grande stabilité sous les différends chefs qui se sont succédés].

Il faut noter que ces structures médiévales demeurent encore en partie dans les communautés mandingues à travers le sous-continent de l’Afrique de l’Ouest, même en ces temps modernes.  

Le professeur Djibril Tamsir NIANE démontre comment la sécurité des biens et des personnes était garantie par une politique efficace et une Armée qui resta longtemps invincible.

Dans son travaille, il touche à tous les aspects de la vie au sein de l’Empire du Mali dont l’agriculture, les échanges commerciaux avec d’autres régions, l’élevage, l’exploitation minière notamment de l’or.

Il aborde les guerres de conquêtes au fil des siècles qui furent à l’origine de l’expansion de l’Empire du temps de Magan Soundjata KEITA et après lui.  

Sur la base de divers travaux de recherches, le professeur Djibril Tamsir NIANE s’est appesanti dans le chapitre (25), sur les relations de tous genres entre les différentes régions de l’Afrique durant des siècles.

Il parle dans ce cadre de l’Afrique de l’Ouest, l’Afrique centrale, l’Afrique orientale, l’Afrique australe et l’Afrique méridionale, chacune avec ses spécificités.

Il traitre dans le chapitre des échanges socio-culturels, de la migration des populations, des mythes, du système de parenté, des monnaies d’échange entre les peuples du continent.

Il a démontré, que malgré l’étendue du continent, les hommes circulaient dans tous les sens en zone forestière, dans la savane comme dans le Sahel.

Il affirme que le commerce des produits comme l’or, le sel, le bétail et les céréales fut au centre de tous ces échanges. Une diversité qui accentua les relations avec l’Europe et l’Asie.

Dans le Chapitre (27) Il mit l’accent sur le mode de production patriarcal qui a longtemps prévalu dans de nombreuses régions. Il indique contrairement à des préjugés, que les chefs de clans, les chefs de Kabila, les rois et les empereurs n’étaient pas des tyrans. Ils étaient au contraires l’émanation de coutumes qui tendaient à préserver l’homme des exactions.

Il souligne est l’existence à l’époque des empires et des royaumes sur le continent d’une classe de « Marchands » qui constituait en fait l’embryon d’une bourgeoisie naissante.

Des marchands dont les activités et les mouvements ont facilité les rapports entre régions et peuples d’Afrique au fil du temps. 

C’est à cette période, que les Mandén se sont distingués comme des peuples-commerçants. Il indique que si une comparaison était permise, qu’on pouvait dire que les royaumes et les empires africains avaient bien atteint un haut stade de développement.

Que l’aventure européenne qui débuta au XVème siècle aurait pu dans ces conditions être menée par l’Afrique ou par la Chine, laquelle connaissait depuis longtemps la boussole et la poudre à canon.

  • Mesdames /Messieurs !

Lorsque l’astronaute américain, Neil Armstrong metta son pied sur la surface du sol lunaire le 20 juillet 1969, il qualifia cela comme un petit pas pour l’homme, mais un bond de géant pour l’humanité.

Pour nous Africains, l’histoire générale de l’Afrique est aussi une œuvre de grande valeur. Elle devient le miroir de l’histoire des peuples de ce continent et de leurs civilisations.

Un autre élément de comparaison, c’est l’exploit réalisé par la République Populaire de Chine à travers l’exploration de la face cachée de la lune qui n’avait pas livré ses secrets depuis l’apparition de l’homme sur la planète terre.  

C’est pour dire, que l’histoire de l’Afrique et de ses grands foyers de civilisation renferme encore bien de zones d’ombres. Ce qui devient un champ d’investigation pour nos historiens.

Comme l’histoire ne s’arrête pas à notre temps, tout doit donc se savoir pour être transmis aux générations futures qui ne doivent pas connaitre le même sort que nous.

Nous avons parlé au début de ceux qui sont tentés d’écrire l’histoire du monde et celle de l’Afrique en leur faveur et au détriment des Africains. Il y a bien ici une part de vérité.

Cependant, nous avons aussi notre part de responsabilité qui n’est pas à ignorer. Il faut reconnaitre que l’indépendance politique et économique de l’Afrique a pris le pas sur l’indépendance culturelle.   

De la manière dont l’aubergine se cueille au pied de sa tige, on apprend aussi l’histoire authentique de l’Afrique à la source. Auprès de ce vieillard assis au vestibule ou sous l’arbre à palabre avec sa pipe.  

Ce fut le secret et la source d’inspiration du professeur Djibril Tamsir NIANE. Ce qui confère une originalité incontestable à toutes ses œuvres qui parlent de l’histoire de l’Afrique.    

Grâce à cette approche, il ne fut pas seulement un historien, mais aussi sociologue, ethnologue, linguiste et même généalogiste.

Sur les traces du professeur Djibril Tamsir NIANE et de ses pairs africains, la jeune génération des historiens doit prendre la relève pour poursuivre leurs œuvres.

Après la décolonisation de l’Afrique et avec 55 Etats souverains, nous ne devons plus nous décharger sur les anciens colonisateurs au sujet de notre histoire qui nous appartient désormais.

Nos dirigeants au niveau national et les grandes Communautés de développement : Union Africaine, CEDEAO, CEMAC, SADC, CEAC, l’organisation des Etats arabes de l’Afrique du Nord, doivent à présent prendre toutes leurs responsabilités.  

Désormais pour nos Etats, être membres de la Francophonie, du Commonwealth, de la Lusophonie ou de la Oumma islamique, ne doit plus être un facteur d’aliénation culturelle.  

Au niveau de la Guinée, l’Etat, le Gouvernement, le Ministère en charge de la recherche scientifique et l’Académie des sciences devraient créer les conditions et donner les moyens pour finaliser la rédaction de l’histoire générale de la Guinée qui est aussi un vrai défi comme l’histoire générale de l’Afrique.

Avant de terminer, je voudrais encore rendre hommage au professeur Djibril Tamsir NIANE pour son rôle de guide et d’éclaireur infatigable.   

Je félicite monsieur Souleymane KEITA et toute son équipe, pour leur initiative d’organiser cette journée mémorielle, que je l’espère n’est qu’une première et non une dernière.   

A nos historiens et écrivains, je recommande de lever le voile sur tous les sujets d’intérêt historique et culturel pour la Guinée et pour l’Afrique, mêmes ceux qui fâchent afin de ne pas confisquer l’histoire, mais plutôt la restituer.

Aux promoteurs du secteur privé, je les recommande d’apporter tous leurs concours au domaine de la recherche en général dans notre pays.

Comme on aime à le dire, que la sécurité est l’affaire de tous dans la cité, l’histoire doit intéresser aussi chacun et tous.  

Enfin, à nos aimables étudiants, doctorants en histoire, en sociologie et en anthropologie, je recommande d’emboiter le pas au professeur Djibril Tamsir NIANE, pour éviter que notre histoire ne tombe dans un oubli coupable après ces pionniers.

Vive la culture !

Vive la recherche !

Vive la Guinée !

Vive l’Afrique !

                                                             JE VOUS REMERCIE

Décryptage  

Amadou KEITA pour www.g24news.info

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