Les négociations en vue d’un accord de libération des otages israéliens et d’un cessez-le-feu à Gaza semblent enfin sur la bonne voie, même si, rappelle l’anvien officier des renseignements Raphaël Jerusalmy, « le Hamas est un habitué des ‘oui », puis des ‘mais' ». Le groupe terroriste refuse notamment qu’une présence étrangère arabe indépendante gouverne Gaza après la guerre, « ce qui pourrait représenter un bémol important » à tout deal.
Les discussions visant à établir un accord pour la libération de prisonniers israéliens et un arrêt des combats à Gaza semblent progresser, bien que Raphaël Jerusalmy, un ancien officier de renseignement, rappelle que le Hamas est connu pour ses revirements. Le groupe islamiste refuse notamment la présence d’une autorité arabe indépendante à Gaza après le conflit, ce qui pourrait constituer un obstacle majeur à tout accord.
Cependant, les deux parties sont parvenues à un consensus sur le calendrier de libération des prisonniers israéliens. Selon une source proche du Hamas, la proposition révisée prévoit que les négociations pour la libération des prisonniers, y compris les soldats et les hommes en bonne santé, débuteront dans un délai de 16 jours après le début de la première phase de l’accord.
Les médiateurs ont également assuré un cessez-le-feu temporaire, l’acheminement de l’aide et le retrait des troupes israéliennes pendant que les discussions indirectes se poursuivront durant la première phase, qui doit durer six semaines, et la transition vers la deuxième phase de l’accord.
Le groupe islamiste a surtout renoncé à exiger qu’Israël s’engage dans un cessez-le-feu permanent avant de signer tout accord, et accepte que les négociations pour parvenir à une « paix durable » aient lieu pendant la première phase, et non avant.
Une source de l’équipe de négociation israélienne a affirmé que, suite à l’abandon de cette exigence par le Hamas, l’accord avait désormais une « réelle chance d’aboutir ».
Osama Hamdan, un haut responsable du Hamas, a déclaré à l’AFP : « Le mouvement attend une réponse d’Israël à ses propositions de cessez-le-feu à Gaza aujourd’hui ou demain. Si la réponse est positive, nous discuterons des propositions en détails. Les capacités militaires du mouvement dans la bande de Gaza sont toujours en bonne position pour la poursuite de la guerre. »
Netanyahu a annoncé vendredi que les négociations se poursuivraient la semaine prochaine.
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