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Introduction

Kankan est administrativement la deuxième ville de la République de Guinée, après la capitale Conakry, et la plus grande pour ce qui est de la surface. Elle fait partie de la région naturelle de la Haute-Guinée dont elle est la capitale et chef-lieu de la région administrative de Kankan et de la préfecture de Kankan.

Géographie

La ville est formée autour de la rivière Milo, un affluent du fleuve Niger. Situé à l’est de la république de Guinée à 637,5 km de la capitale Conakry.

Le climat est de type sub-soudanien, et est caractérisé par l’alternance de deux (2) saisons :

Une saison sèche allant de novembre à avril et qui enregistre des températures très élevées et constantes (en moyenne 30 °C).

Une saison pluvieuse qui va de mai à octobre avec une pluviométrie variant entre 1 100 et 1 800 mm d’eau par an.

Subdivision administrative

La préfecture de Kankan est subdivisée en seize (16) sous-préfectures:

 Kankan-Centre, Balandougou, Bate-Nafadji, Boula, Gbérédou-Baranama, Kanfamoriyah, Koumban, Mamouroudou, Missamana, Moribayah, Sabadou-Baranama, Tinti-Oulen, Tokounou, Djélibakoro, Fodecariah balimana et Djimbala.

Population

En 2016, le nombre d’habitants de la préfecture a été estimé à 504 325, selon une extrapolation officielle du recensement de 2014 qui en avait dénombré 473 359

Histoire

La ville a été fondée par des marchands Soninkés au XVIIIe siècle et est devenue la capitale de l’empire Baté et un centre commercial important, particulièrement en ce qui concerne les produits agricoles2. Elle a été conquise par Samory Touré en 1879 et occupée par la France en 1891. La ville se développe avec la construction du chemin de fer de Conakry à Kankan en 1904.

Économie

Dans la ville de Kankan, l’économie repose sur les activités agricoles, les cultures vivrières (sorgho, maïs, fruits), arachides, patates douces, igname, mangue et coton. Il y a également quelques activités industrielles, dont une société d’égrenage de coton, financée par la coopération française (CCCE, devenue Agence française de développement) et par Dagris (devenu Geocoton).

Démographie

La population de la ville est majoritairement composée de Malinkés et leur langue, le malinké, est largement parlée partout dans la ville.

René Caillié, qui visite la ville en 1827, estime alors qu’elle « ne contient pas plus de six mille habitants3. » Louis-Gustave Binger écrit en 1887 : « Dans cette petite ville, dont l’importance a beaucoup diminué depuis que Samory s’en est emparé, il se tenait un marché très fréquenté. […] Aujourd’hui, son marché est peu fréquenté et la ville renferme autant de ruines que d’habitations. »4

La population est estimée à 197 108 habitants en 2008 (contre 100 192 en 1996, soit une hausse moyenne annuelle de 5,80 % sur cette période de 12 ans). En 2014, la population de l’aire urbaine est estimée à 472 112 habitants1 ce qui en fait la deuxième ville la plus peuplée du pays, après Conakry.

À partir du recensement de 2014 (RGPH3), la population de Kankan Centre a été estimée à 206 651 personnes en 2016

Lieux de culte

Parmi les lieux de culte, il y a principalement des mosquées musulmanes.
Il y a aussi des églises et des temples chrétiens : Diocèse de Kankan (Église catholique), Église Protestante Évangélique de Guinée (Union mondiale de l’Alliance), Assemblées de Dieu