đ đČđđ±đźđșđČđ, đ đČđđđ¶đČđđżđ,
đ đČđ đ°đ”đČđżđ đ°đŒđșđœđźđđżđ¶đŒđđČđ,
đđ”đČđżđ đ¶đ»đđ¶đđČÌđ
Comme vous le savez, dÚs la prise du pouvoir par les Forces de Défense et de Sécurité, le 05 septembre 2021, nous nous sommes engagés à faire face à notre histoire et à assumer notre devoir de mémoire.
Câest dans ce cadre que le 22 mars dernier, nous avons initiĂ© les Assises Nationales, qui devaient initialement se tenir durant six semaines sur tout le territoire de la RĂ©publique et dans les diffĂ©rentes reprĂ©sentations diplomatiques de notre pays dans le monde.
En proposant la fin de ces assises pour le 29 avril 2022, nous avions alors sous-estimĂ© la capacitĂ© et la volontĂ© de nos compatriotes de sâĂ©couter, de se parler, de se dire les choses qui font mal et de sâengager rĂ©solument ensemble dans la voie de la VĂ©ritĂ© et du Pardon. La dĂ©cision de reporter les conclusions des travaux du ComitĂ© National des Assises sâimposait alors comme une nĂ©cessitĂ© absolue pour permettre aux GuinĂ©ennes et aux GuinĂ©ens dâouvrir davantage, avec prudence, et peut-ĂȘtre mĂȘme avec apprĂ©hension, le livre dâun passĂ© douloureux et de panser les blessures profondes.
Nous voici, au terme dâune Ă©tape importante de ce processus de vĂ©ritĂ© et de pardon, dans cette mĂȘme salle, lĂ oĂč nous avons fait le pari de tendre une oreille attentive Ă nos ressentiments, Ă nos refoulements, Ă nos blessures et nos fractures sociales, pour Ă©crire dâune encre apaisĂ©e de nouvelles pages brillantes de notre histoire commune.
On aurait pu penser que le pari nâĂ©tait pas gagnĂ© dâavance. Mais, nous voici, de nouveau, dans cette mĂȘme salle oĂč nous avons ouvert les Assises Nationales sous le signe de la VĂ©ritĂ© et du Pardon, cette fois-ci pour la remise du rapport du ComitĂ© National des Assises. Ce moment ne ferme pas notre longue marche Ă travers notre passĂ© commun, sombre par endroits, sur lequel nous avons lancĂ© quelques projecteurs, que dâautres continueront certainement Ă Ă©clairer.
En attendant, ce moment solennel est pour nous lâexpression de notre dĂ©termination Ă apaiser les cĆurs et les rancĆurs.
Ăcouter son prochain, ses douleurs, surtout lorsque celles-ci sont infligĂ©es au mĂ©pris de lâappartenance Ă une mĂȘme Nation, un mĂȘme pays, nâest pas facile, mais câest faire preuve de maturitĂ©, de responsabilitĂ©, et surtout une nĂ©cessitĂ© absolue de dĂ©passer les clivages et regarder ensemble dans la mĂȘme direction. En ce sens, le travail du ComitĂ© National des Assises, est trĂšs salutaire.
đ đČđđ±đźđșđČđ, đ đČđđđ¶đČđđżđ,
đđ”đČđżđ đ°đŒđșđœđźđđżđ¶đŒđđČđ,
En prenant nos responsabilitĂ©s le 05 septembre dernier, nous avons fait le vĆu du rassemblement. Câest un serment. Et en tant que PrĂ©sident et soldat qui a jurĂ© de servir le drapeau, jâen connais la teneur et la valeur, et jâentends honorer mes engagements. Depuis cette date, nous continuons de poser des actes de rĂ©conciliation et dâunion nationale.
LâunitĂ© de notre pays est en effet la pierre angulaire de mon action. Il y a urgence Ă agir, car chaque jour qui passe est un jour de trop dans le dĂ©nuement, dans lâextrĂȘme pauvretĂ©, dans les difficultĂ©s, pour des millions de nos compatriotes. Une triste rĂ©alitĂ© qui contraste avec lâimmense richesse de notre pays.
Nous nous sommes engagés à faire une rupture en procédant à des reformes.
Mesdames et Messieurs, aucun dĂ©veloppement nâest possible sans justice et sans la lutte contre la corruption.
Mes chers compatriotes, les changements sont précédés par les inconforts.
Dans le cas de notre pays, cela touche des intĂ©rĂȘts indus et Ă©goĂŻstes qui bloquent malheureusement lâunitĂ© et le rassemblement des GuinĂ©ens.
Mes chers compatriotes, nous ne pouvons pas continuer Ă freiner le dĂ©veloppement de notre pays en se cachant derriĂšre les considĂ©rations irrationnelles que sont : lâethnie, la politique, la religion.
Au lieu dâinstrumentaliser la jeunesse guinĂ©enne, concentrons-nous plutĂŽt sur son avenir.
Lâavenir de notre jeunesse est la seule raison dâĂȘtre de notre Etat.
Comme je lâai toujours dit, la GuinĂ©e est au-dessus de chacun de nous et pour la dĂ©fense de ses intĂ©rĂȘts, je ne reculerai pas.
Les réformes structurelles continueront dans tous les domaines.
Câest Ă ces rĂ©formes que jâassocie les conclusions de votre rapport. Je puis vous dire que chaque ligne et chaque solution proposĂ©es dans ce rapport seront analysĂ©es et prises en compte Ă la lumiĂšre de lâintĂ©rĂȘt supĂ©rieur du Peuple souverain de GuinĂ©e.
đđ”đČđżđ đ°đŒđșđœđźđđżđ¶đŒđđČđ,
Lâoccasion a Ă©tĂ© donnĂ©e Ă chacun de dire la vĂ©ritĂ©, du moins, sa part de vĂ©ritĂ©. Le ComitĂ© National des Assises a effectuĂ© son travail. Les GuinĂ©ens le leur. Ils ont Ă©tĂ© au rendez-vous de lâhistoire. Croyez-moi que nous sommes dĂ©terminĂ©s Ă tout mettre en Ćuvre pour combler leurs attentes.
đđ”đČđżđ đșđČđșđŻđżđČđ đ±đ đđŒđșđ¶đđČÌ đĄđźđđ¶đŒđ»đźđč đ±đČđ đđđđ¶đđČđ,
đđ”đČđżđ đđŒ-đŁđżđČÌđđ¶đ±đČđ»đđ,
Câest le moment de vous remercier pour le travail abattu. Par votre mobilisation, vous avez prouvĂ© que vous portez la GuinĂ©e dans vos cĆurs. Je vous tĂ©moigne toute ma reconnaissance et ma gratitude pour les efforts fournis pour la rĂ©ussite des JournĂ©es de VĂ©ritĂ© et du Pardon.
Lâheure est au rassemblement, Ă lâunitĂ© qui se fera, sans doute, en accordant une attention bienveillante aux recommandations issues des JournĂ©es Nationales des Assises. Vous pouvez compter sur moi.
Je ferai en sorte que vos efforts ne soient pas vains, que la parole libre des GuinĂ©ennes et GuinĂ©ens, que leurs expressions de vĂ©ritĂ© et de pardon ne soient pas un Ă©cho qui meurt dans le silence des tiroirs de lâoubli. Jâen ferai un point dâhonneur.
Vive la RĂ©publique !
Que Dieu bénisse la Guinée et les Guinéens !
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