Pour renforcer les possibilités d’éducation des adolescentes, nous devons comprendre les obstacles qui se dressent sur leur chemin.
Les parents interrogés sur les raisons de la déscolarisation de leurs filles invoquent souvent des arguments de manque d’argent (frais de scolarité) les mariages et grossesses précoces, une éducation de qualité à l’école et une perte de temps pour les études.
Le cas de la République de Guinée l’un de pays où le niveau instruction des filles est le plus bas au monde. Malgré les efforts fournis par l’Etat et les partenaires comme le Phœnix International Club, le système éducatif guinéen reste confronté à de grandes difficultés :
- Stagnation ou régression du nombre d’enfants scolarisés. En 2012, sur 100 filles en âge d’aller à l’école dans les zones rurales, seules 37 étaient inscrites ;
- Baisse de performance du système éducatif qui se traduit par l’augmentation inquiétante des abandons de 15% chez les filles ;
- Gestion centralisée et insuffisance des ressources.
Le coût des études et la Médiocrité de l’enseignement sont les obstacles qui conduisent la plupart des filles à interrompre leurs études après l’école primaire surtout en milieu scolaire .Les écoles publiques rurales sont si médiocres et si pauvre en ressources que des nombreux enfants terminent l’école primaire sans savoir lire .Les établissement ne sont pas payants mais les parents se plaignent que les coûts de fournitures ainsi que les coûts de renoncement au travail domestique de leurs filles sont trop élevés par rapport à ce que leur apporte l’école. Les élevés ne peuvent passer que trois l’examen de fin d’étude primaires. S’ils échouent, ils ne peuvent pas poursuivre leurs études dans le système scolaire public…
Djamilatou DIALLO Présidente de l’ONG Solidarité aux Enfants Démunis
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