Le PDG de Tesla a une nouvelle fois défrayé la chronique en imposant à ses employés de Twitter un ultimatum radical : travailler d’arrache-pied dans un environnement ultra-compétitif ou se voir contraint de quitter l’entreprise.
Dans un email envoyé à l’ensemble de ses salariés, Elon Musk a fixé un délai de 24 heures pour répondre à cet ultimatum. Ceux qui n’auraient pas manifesté leur accord se verraient licenciés avec une indemnité minimale.
Gary Rooney, ancien directeur des achats de Twitter, en a fait les frais. Plutôt que de se conformer à la demande de Musk, il a simplement informé un collègue de son intention de quitter l’entreprise. Une décision qui lui a valu son licenciement.
Ne s’avouant pas vaincu, Rooney a décidé de contester son licenciement devant les tribunaux irlandais. Selon lui, le délai de 24 heures imposé par Musk pour répondre à un tel ultimatum était tout simplement déraisonnable.
La justice irlandaise a donné raison à Rooney, jugeant le licenciement abusif et condamnant Twitter à verser une indemnité record de plus de 550 000 euros.
Cette décision de justice constitue un précédent important. Elle rappelle que les employeurs ne peuvent pas imposer des conditions de travail déraisonnables à leurs salariés et qu’il existe des recours juridiques en cas de licenciement abusif.
L’affaire Rooney met en lumière les tensions croissantes entre les employés et leurs dirigeants dans un contexte de transformation numérique accélérée. Elle interroge également sur les limites de l’autorité managériale et sur le respect des droits des travailleurs.
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