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Le 1er mai 2025, à l’occasion de la Fête du Travail, la centrale syndicale Humanisme a organisé une cérémonie au Groupement des sapeurs-pompiers militaires (GSPM) d’Adjamé, à Abidjan. Sous la direction de son Secrétaire général, Mamadou Soro, l’événement a mis en lumière les avancées sociales obtenues, telles que la revalorisation du Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIC) et la réforme du Conseil National du Dialogue Social. Cependant, un ton ferme a été adopté face au non-respect persistant du SMIC par certaines entreprises. M. Soro a adressé une mise en garde explicite : « Les entreprises qui ne respectent toujours pas le SMIC sont formellement mises en garde. Elles ont un an pour se conformer à la loi ». Il a souligné que cette situation constitue une violation grave des droits des travailleurs et a promis une mobilisation active pour assurer l’application stricte de cette obligation légale. (La Centrale Humanisme réclame le relèvement du taux du SMAG à 60 000 FCFA en Côte d’Ivoire – Abidjan.net News, Fête du travail 2023 : le Premier Ministre annonce une augmentation de 9 à 18% de revalorisation des salaires minima catégoriels conventionnels dans le secteur privé – Abidjan.net News)

Par ailleurs, Humanisme a présenté un cahier de revendications couvrant 17 secteurs clés, incluant l’éducation publique, la sécurité privée, le transport, les plateformes numériques et le personnel domestique. Les priorités exprimées comprennent l’alignement du Salaire Minimum Agricole Garanti (SMAG) sur le SMIC dans les agro-industries, la régularisation des horaires et la rémunération des heures supplémentaires dans l’industrie, l’instauration d’une grille d’avancement pour le personnel domestique, la mise en œuvre effective des primes dans le secteur de la santé et la lutte contre les « stages à vie » dans la sécurité privée.

Tout en réaffirmant son engagement en faveur de la paix sociale et du dialogue tripartite avec le gouvernement et le patronat, Humanisme appelle à une application plus rigoureuse des textes législatifs et exhorte les autorités à renforcer la protection des droits fondamentaux des travailleurs, notamment dans les secteurs informels et domestique.