Oratrice : Mme Maria DIANE, Secrétaire Générale, CGE-GUI
Délégation : République de Guinée
Mention : « seul le texte prononcé fait foi »
EXCELLENCE MONSIEUR LE PRESIDENT DE LA CONFERENCE ;
MONSIEUR LE PRESIDENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION DU BIT ;
MESDAMES ET MESSIEURS LES VICE-PRESIDENTS EMPLOYEURS ET TRAVAILLEURS ;
MONSIEUR LE DIRECTEUR GENERAL DU BIT ; CHERS DELEGUES A LA CONFERENCE.
Monsieur Ansoumane KABA, Président de la Confédération Générale des Entreprises de Guinée, aurait vivement souhaité livrer personnellement le présent message.
Toutefois, des contraintes de dernière minute ne lui ont pas permis de faire le déplacement à Genève. Il m’a donc autorisée, en tant que Secrétaire Générale, à vous porter le message du secteur privé guinéen, dont la teneur suit :
C’est avec un profond sentiment de responsabilité et de fierté que je prends la parole aujourd’hui au nom de la Confédération Générale des Entreprises de Guinée (CGE-GUI). À cette tribune prestigieuse, symbole du dialogue entre les nations, je viens porter la voix d’un secteur privé guinéen engagé, résilient, et résolument tourné vers l’avenir.
Je tiens à adresser à Votre Excellence Monsieur le Président, mes chaleureuses félicitations pour votre élection à la présidence de cette 113ᵉ session de la Conférence Internationale du Travail. Je salue également les Vice-Présidents représentant les employeurs et les Travailleurs, pour leur engagement constant. Notre pays, riche de ses ressources naturelles et humaines, se trouve aujourd’hui à la croisée des chemins. Plus que jamais, le rôle des employeurs dans la construction d’un développement durable, équitable et inclusif est crucial.
La Guinée est une terre d’opportunités, mais ces dernières ne peuvent être pleinement exploitées qu’à travers un partenariat renforcé entre l’État, les travailleurs et les entreprises.
Face aux transitions majeures-climatique, technologique et sociale- les employeurs guinéens réaffirment leur engagement à contribuer activement à :
– La création d’emplois décents ;
– La structuration de chaînes de valeur locales ;
– L’intégration économique régionale ;
– Et la transition vers une économie verte et numérique.
Nous avons lu avec un intérêt particulier le rapport du Directeur Général, Monsieur Gilbert HOUNGBO, intitulé « Emploi, droits et croissance : renforcer le lien ». Ce rapport trace une voie claire et ambitieuse. Il interpelle chacun d’entre nous, en tant qu’acteurs tripartites, sur notre responsabilité collective à faire de l’emploi, des droits et de la croissance les piliers du progrès humain.
La CGE-GUI, Patronat Guinéen exprime son entière adhésion à cette vision, qui fait de la démocratie sociale le lien essentiel entre développement économique et justice sociale.
Sous la haute direction de Son Excellence le Président Mamadi DOUMBOUYA, le Gouvernement guinéen a fait du dialogue social inclusif un axe central de sa gouvernance. Dès son arrivée au pouvoir, le Chef de l’État a encouragé les acteurs du secteur privé à se fédérer autour d’une représentation unique et légitime. C’est ainsi qu’est née la CGE-GUI, désormais acteur structurant du développement national.
Depuis, nous travaillons main dans la main avec les autorités publiques et les partenaires sociaux dans le cadre de politiques de développement ambitieuses, dont :
– Le projet stratégique SIMANDOU 2040 ;
– Le Guinée Business Forum (GBF) ;
– La réforme du Code des investissements ;
– L’adoption de la loi sur le contenu local ;
– Et la signature du Pacte de Stabilité pour la Croissance Économique.
Ces efforts doivent être consolidés et soutenus. À travers cette tribune, nous appelons à un appui technique renforcé de l’OIT, pour accompagner :
– Le renforcement des capacités des acteurs économiques ;
– L’amélioration du climat des affaires ;
– Et l’élargissement de l’accès à un travail décent pour tous.
Les employeurs de Guinée sont prêts à bâtir l’avenir. Mais cet avenir ne pourra être solide que s’il repose sur une vision commune, un engagement partagé, et une coopération internationale renforcée.
C’est ensemble-gouvernements, employeurs, travailleurs et institutions internationales
— que nous pourrons faire de l’emploi, des droits et de la croissance les moteurs d’un monde plus juste.
Je vous remercie de votre attention.
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