CONAKRY-En avril 2022, le Général Mamadi Doumbouya avait donné un ultimatum aux compagnies minières afin qu’elles soumettent leurs plans de construction de raffineries en Guinée. Ce, conformément à leur convention. Le but est de transformer le minerai de bauxite localement pour booster l’emploi et la mobilisation des recettes de l’Etat.
Si cette pression commence à porter ses fruits avec l’annonce en fin décembre dernier de la construction d’une (première) raffinerie à Boffa, il faut cependant signaler que le dirigeant guinéen a dû opérer des réajustements dans son plan initial.
Au lieu que chaque société ne construise sa raffinerie, avec à la clef, des défis environnementaux qui l’accompagnent, le chef de l’Etat a fait des « concessions » en acceptant que plusieurs sociétés mutualisent leurs efforts. C’est une révélation du ministre guinéen des Mines et de la Géologie, Bouna Sylla.
« Nous avons développé une stratégie pour les raffineries. Il y a à peu près 6 ou 8 sociétés qui ont des obligations de construire des raffineries. Mais avec le pragmatisme qu’on connaît du chef de l’État, il a accepté que plusieurs sociétés se mettent ensemble pour construire des raffineries », révèle le ministre guinéen des Mines.
Deux pôles de raffineries
L’avantage est de permettre de mutualiser cette construction. « Aujourd’hui, on est en train d’avancer avec certaines sociétés pour la construction des raffineries. La stratégie du ministère, c’est deux pôles de raffineries dans notre pays, dans la région nord-ouest, un pôle à Boffa et un pôle à Boké », souligne M. Sylla.
L’énergie, un autre défi
Selon le ministre des Mines, des initiatives sont en cours pour le développement de nouveaux types d’énergie (le solaire, l’éolienne, le gaz et le charbon) en vue de booster l’offre énergétique du pays. A titre d’exemple, Bouna Sylla annonce que le Gouvernement a signé et ratifié une convention avec la société américaine West Africa LNG
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