À la suite d’une série d’actes de vandalisme dans la région de La Mé, une délégation de jeunes accompagnés de chefs de village s’est rendue auprès de Patrick Achi, conseiller spécial du président de la République, pour exprimer publiquement leurs regrets et demander pardon au chef de l’État.
Des jeunes de la zone avaient érigé des barricades sur les routes principales de la région en protestation contre ce qu’ils désignaient comme des « atteintes au 4e mandat ». Ces actes avaient provoqué un climat de tension local.
- Lors d’une cérémonie à la Maison de la Culture d’Adzopé, les jeunes ont déclaré : « Nous avons honte. Nous regrettons amèrement ces actes ».
- Ils ont reconnu le travail accompli par Patrick Achi et ont ajouté : « L’Attié n’est pas ingrat ».
- Les chefs traditionnels de la région ont également condamné les agissements et réaffirmé leur attachement à la paix, à la cohésion sociale et aux valeurs républicaines.
Les délégations ont prié Patrick Achi de bien vouloir transmettre leurs excuses au Président Alassane Ouattara, et se sont engagés à ne plus recourir à de tels moyens lors de la prochaine élection présidentielle prévue le 25 octobre.
Cet incident, bien que qualifié de « petit incident » par Patrick Achi, s’est inscrit dans une période électorale sensible, ce qui lui donne une dimension politique non négligeable. Pour la jeunesse de La Mé, cette démarche de repentir constitue une tentative de renouer avec l’image de stabilité et de respect des institutions, après un épisode pouvant entacher la réputation communautaire.
Il faut :
- Traduire l’engagement en actes : Les promesses de paix et de non-violence devront se manifester concrètement lors des prochains scrutins.
- Renforcer la cohésion locale : Les chefs traditionnels ont un rôle clé à jouer dans l’accompagnement et la responsabilisation de la jeunesse.
- Surveiller les signaux de tension : À l’approche des échéances électorales, il convient de garder un œil sur les possibles nouvelles manifestations de frustration.
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