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Le 18 juin 2025, le ministre de la Sécurité a officiellement lancé à Kankan les opérations d’enrôlement et de délivrance des passeports biométriques, soulignant l’importance de ce service dans la région est-asiatique de la Guinée. Au cours de cette cérémonie, il a tenu à alerter sur les risques de corruption, réitérant la nécessité d’un fonctionnement transparent et équitable.

Initiatives récentes : Une circulaire datant du 7 avril 2025 a ordonné l’installation de kits biométriques dans les préfectures clés (Kindia, Mamou, Labé, N’Zérékoré, Boké, Faranah, Kankan), afin d’étendre les services hors de Conakry.
Préoccupations persistantes : Malgré ces efforts, plusieurs zones reculées n’ont pas encore bénéficié de l’enrôlement local, obligeant les populations à parcourir de longues distances. Des retards dans la livraison des passeports sont également signalés, parfois liés à des procédures administratives lourdes.

Le ministre a insisté sur l’impérieuse nécessité d’éviter les pratiques de corruption, qui compromettent l’accès équitable au document. La mise à disposition de kits régionaux vise justement à créer un parcours plus transparent, mais l’application stricte de contrôles et la formation du personnel demeurent indispensables.

Renforcement de la décentralisation administrative : La généralisation des centres provinciaux d’enrôlement, associée à la digitalisation des procédures, ouvre la voie à plus d’efficacité.
Sensibilisation citoyenne : La réussite de l’opération dépendra aussi de la mobilisation des communautés, afin de détecter et dénoncer les irrégularités.
Suivi et évaluation : Un système de base de données centralisé, validé via le PN-RAVEC, pourrait permettre de mieux suivre l’évolution et les zones en retard.

Le lancement à Kankan marque une étape significative vers une Guinée où chaque citoyen peut plus facilement accéder à un passeport biométrique. Toutefois, la réussite de cette initiative nationale dépendra largement de la transparence et du contrôle sur le terrain. Pour que la réforme soit pleinement inclusive, elle devra intégrer à la fois la décentralisation, la lutte contre la corruption et une communication renforcée avec la population.