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La lutte contre la corruption en Guinée connaît une avancée significative sous le leadership du président de la transition, le général Mamadi Doumbouya. Selon le rapport 2024 de Transparence International, le pays a enregistré une amélioration notable de son Indice de Perception de la Corruption (IPC), atteignant 28 points, soit une progression de deux points par rapport à l’année précédente. Cette avancée reflète les efforts sans précédent entrepris pour instaurer une gouvernance plus transparente et combattre les détournements de fonds publics.

Depuis son accession au pouvoir, le général Mamadi Doumbouya a fait de la lutte contre la corruption une priorité nationale. Conscient de l’impact néfaste de ce fléau sur le développement économique et la confiance des citoyens, il a multiplié les initiatives pour assainir la gestion publique et instaurer une culture de responsabilité.

L’une des réformes majeures de cette lutte est l’institutionnalisation de la Cour de Répression des Infractions Économiques et Financières (CRIEF). Cette juridiction spécialisée a pour mission d’enquêter et de juger les cas de corruption, de blanchiment d’argent et de détournements de fonds publics. En un temps record, la CRIEF a ouvert plusieurs dossiers impliquant d’anciens hauts responsables, envoyant ainsi un signal fort que nul n’est au-dessus de la loi.

En parallèle, des mécanismes de contrôle et d’audit des finances publiques ont été renforcés, notamment avec l’implication de la Cour des comptes et de l’Inspection Générale d’État. Ces structures jouent un rôle clé dans le suivi de la gestion des deniers publics et la détection des irrégularités.

Malgré ces avancées encourageantes, la Guinée doit encore relever plusieurs défis pour consolider cette dynamique. Parmi eux, l’impartialité et l’indépendance de la justice restent un enjeu majeur. Il est crucial que les poursuites engagées contre les auteurs de corruption ne soient pas perçues comme sélectives ou motivées par des considérations politiques.

De plus, la lutte contre la corruption ne peut être efficace sans une mobilisation de l’ensemble des acteurs de la société, notamment la société civile, les médias et le secteur privé. Une meilleure protection des lanceurs d’alerte et des journalistes d’investigation permettrait également de renforcer le climat de transparence et d’encourager la dénonciation des pratiques frauduleuses.

L’amélioration de la position de la Guinée dans l’Indice de Perception de la Corruption témoigne des résultats concrets obtenus grâce aux réformes engagées. Cependant, cette dynamique doit être maintenue et renforcée par des actions continues, une volonté politique inébranlable et une justice impartiale.

Si le pays poursuit sur cette lancée, il pourra non seulement améliorer son image à l’international, mais aussi favoriser un climat économique attractif pour les investisseurs et renforcer la confiance des citoyens en leurs institutions. La lutte contre la corruption n’est pas une bataille éphémère, mais un engagement de long terme pour une Guinée plus juste, transparente et prospère.

Monsieur Amadou KEITA pour www.g24news.info +224610312531