Conakry, le 18 juin 2025 le Premier ministre guinéen, Bah Oury, a annoncé une ambition majeure pour le secteur énergétique national : atteindre une production de 13 gigawatts d’énergie solaire d’ici 2026. Cette déclaration a été faite dans le cadre des efforts continus du gouvernement pour accélérer la transition énergétique et répondre aux besoins croissants en électricité dans tout le pays.
Lors de son intervention, le chef du gouvernement a souligné que cette initiative s’inscrit dans une stratégie nationale de développement durable, mettant l’accent sur les énergies renouvelables comme levier de croissance économique et d’amélioration des conditions de vie des populations. Il a insisté sur l’urgence de réduire la dépendance énergétique vis-à-vis des sources conventionnelles coûteuses et polluantes.
Bah Oury a également mis en avant l’importance de mobiliser les investissements publics et privés pour concrétiser ce projet. Selon lui, la production de 13 GW d’énergie solaire ne serait pas seulement un exploit technologique, mais une opportunité pour favoriser l’inclusion énergétique, particulièrement dans les zones rurales et périurbaines, souvent mal desservies par les réseaux électriques classiques.
Dans la même dynamique, le Premier ministre a rappelé que plusieurs projets solaires sont déjà en cours d’installation ou en phase de planification, notamment dans les régions de Kankan, Boké et Labé. Ces projets devraient permettre de renforcer la résilience énergétique du pays face aux défis du changement climatique, tout en créant des emplois verts pour la jeunesse guinéenne.
Pour le gouvernement, cette transition énergétique constitue une priorité stratégique et un moteur de transformation socio-économique. Des réformes législatives et réglementaires sont prévues afin de faciliter l’implantation de partenaires techniques et financiers, et de garantir un cadre d’exploitation transparent et durable.
Avec cet objectif ambitieux de 13 gigawatts, la Guinée se positionne comme un acteur majeur de la révolution verte en Afrique de l’Ouest. Reste à voir si les engagements annoncés seront suivis d’actions concrètes et pérennes sur le terrain.
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