Le procès de 26 personnes, dont quatre femmes, accusées d’avoir organisé une prière de l’Aïd el-Fitr en dehors de la date officielle fixée par les autorités, a débuté vendredi 4 avril 2025, devant le tribunal de première instance de Siguiri. Ces prévenus avaient été interpellés le 31 mars dernier dans la commune rurale de Kourémalé. À la barre, les accusés ont formellement rejeté toutes les accusations portées contre eux. Après des débats houleux, le tribunal a décidé d’accorder une liberté provisoire à six des prévenus, parmi lesquels figurent deux personnes âgées et deux nourrices, selon les informations rapportées par notre confrère à Siguiri.
C’est dans une salle d’audience archi-comble que ce procès a démarré ce vendredi au tribunal de première instance de Siguiri. Sur le box des prévenus, 26 personnes dont 4 femmes parmi lesquelles se trouvent deux nourrices.
A l’entame des débats, tous les prévenus ont clamé leur innocence dans cette affaire. Des débats au cours desquels la défense a formulé des demandes de liberté provisoire pour les prévenus. Mais, finalement ces demandes n’ont été acceptées que partiellement. En tout cas, le tribunal n’a annoncé de liberté que pour six prévenus dont deux personnes âgées et deux nourrices. Ces prévenus ont été mis à la disposition de la coordination Haali Pular.
Pour les vingt autres prévenus, le tribunal a rejeté leur demande de liberté provisoire. Conséquence, ils restent en détention jusqu’à la prochaine audience prévue le 10 avril prochain.
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