La Conférence des établissements privés d’enseignement supérieur (CEPES) a tenu ce matin une assemblée générale exceptionnelle. Ce moment clé a permis à l’organisation de dresser un état des lieux des établissements membres et de procéder au renouvellement de ses instances dirigeantes.

Au centre des discussions : l’assurance qualité, un enjeu majeur que la CEPES souhaite désormais placer au cœur de toutes ses actions.
Selon le Dr Jean Marie Latyre SENE, Président de la Conférence, « le ministre de l’Enseignement supérieur s’est récemment exprimé sur l’importance de la qualité dans les établissements d’enseignement supérieur. Nous voulons sensibiliser nos membres à l’intégration du processus d’assurance qualité, qui implique dans un premier temps l’obtention de l’agrément, de l’habilitation, ainsi que l’accréditation de nos diplômes. Cela permettra à nos étudiants d’accéder à la fonction publique et d’être éligibles au sein des organisations partenaires, avec des diplômes pleinement reconnus. »
Le président souligne qu’après le renouvellement des instances, la priorité de la CEPES sera d’accompagner activement ses membres pour qu’ils puissent tous obtenir les habilitations et accréditations nécessaires, en mettant la qualité au cœur de leur développement.
« Nous n’avons pas de difficultés particulières au processus d’assurance qualité. Il y’a au moins 70% de réussite aux habilitations donc il n’y a pas de difficultés particulières », a tenu à préciser Dr Jean Marie Latyre SENE.
Il ajoute, « maintenant c’est un processus qui est nouveau au Sénégal, il y a des établissements qui ont eu des agréments provisoires, qui ont eu des agréments définitifs et qui ne sont pas allés vers l’habilitation. Le ministère a un rôle à jouer de ce côté pour amener tout le monde à aller vers l’habilitation institutionnelle et l’accréditation des diplômes pour permettre aux étudiants de disposer des diplômes reconnus. »
Pour sa part, Cheikh SENE, Directeur sortant de l’enseignement supérieur privé, rappelle que l’assurance qualité est un processus. Dit-il, « quand un promoteur demande à ouvrir un établissement, on lui donne un agrément provisoire. Mais au terme de la première année, il a l’obligation de soumettre sa candidature à l’habilitation institutionnelle qui est le premier pas vers l’assurance qualité. »
Il dit avoir bon espoir que ces établissements, « en tout cas ceux qui sont fonctionnels », s’ils sont accompagnés pourront arriver à accréditer leur programme de formation. »
Pour rappel, la leçon inaugurale sur le thème : « Enjeux de l’assurance qualité dans le contexte actuel de l’enseignement supérieur », a été animée par le Professeur Lamine Guèye, ancien secrétaire exécutif de l’ANAQ SUP
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