Hier, mercredi 29 janvier 2025, Félix Tshisekedi a une fois de plus gratifié la nation d’une envolée lyrique sur la crise sécuritaire à l’Est du pays. Devant les caméras, le président a promis une “riposte vigoureuse” contre le M23 et ses parrains. Encore des paroles. Toujours des promesses. Zéro action concrète. Pendant ce temps, sur le terrain, qui mène réellement le jeu ? Certainement pas Kinshasa.

Mais le plus révoltant, c’est de voir qui se cache derrière l’ennemi. Souvenez-vous de Corneille Naanga. Oui, l’ancien président de la CENI, celui-là même qui avait validé l’élection controversée de Tshisekedi en 2018. Le voilà aujourd’hui à la tête du M23. Trahison ? Coup monté ? Pure ironie ? Peu importe, les faits sont là, et ils sont accablants.

Et ce n’est pas tout. Naanga affirme sans trembler que des personnalités de l’Union sacrée le propre camp de Tshisekedi lui fournissent des renseignements stratégiques. Autrement dit, au cœur du pouvoir congolais, des individus en col blanc pactisent avec l’ennemi, tout en laissant croire au peuple qu’ils défendent la patrie. Là où l’on dénonçait l’ingérence rwandaise, il faut désormais parler de haute trahison interne.

Alors, que s’est-il passé entre Tshisekedi et son ex-complice ? Pourquoi voit-on autant de Congolais jouer double jeu ? Il est facile de diaboliser Kigali, mais la vérité est bien plus amère : le poison est à l’intérieur du pays. Pendant que l’Est s’embrase et que des civils meurent sous les balles, des politiciens véreux encaissent les dividendes du chaos. Jusqu’à quand ce jeu macabre continuera-t-il ?


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